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[CRITIQUE] : Destination Love


Réalisateur : David E. Talbert
Acteurs : Paula Patton, Djimon Hounsou, Adam Brody, Boris Kodjoe, Taye Diggs, Trey Songz,...
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Budget : 8 500 000 $
Genre : Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h21min.

Synopsis :
Frustrée d'être célibataire, Montana Moore se lance dans une quête intense de l'âme sœur...



Critique :

En attendant que cinéphiles un minimum endurcis, nous nous devons donc de considérer chaque acteurs et actrices au-delà de leurs simples physiques - tout aussi attractifs soient-ils -, pour mieux y déceler l'essence de leurs talents, à la valeur importante ou non, selon chacun.

Mais ne pas considérer de prime abord la sublime Paula Patton, à l'instar de Scarlett Johansson, comme une bombe sexuelle parmi les bombes sexuelles, reste tout de même un sacré challenge pour tout spectateur mâle qui se respecte, tant la madame a de sacrés avantages physiques qu'ils seraient difficile d'aussi facilement nier.

Belle la madame donc, mais aussi clairement talentueuse, preuve si il en est ses incursions réussites dans le cinéma burné, via Déjà-Vu, Mission : Impossible - Ghost Protocol, ou encore le récent et efficace 2 Guns, ou elle savait on ne peut mieux user judicieusement de ses charmes entre les charismatiques Mark Wahlberg et Denzel Washington.

Si elle refait parler de sa personne cette semaine, c'est parce qu'elle joue les rôles-titres dans la romcom - au titre qui sent salement le sapin - Destination Love, qui s'avère également son premier baptême du feu de temps que premier nom star d'une production Hollywoodienne.


Destination Love donc, ou l'histoire de Montana, une hôtesse de l'air (Paula en hôtesse de l'air vous avez bien lu, et un fantasme de combler illico, un !), bien foutue, romantique et éternelle célibataire un brin frustrée, qui poussée par ses amis proches, va se lancer dans un marathon amoureux pour trouver la perle rare et vivre enfin d'amour et d'eau fraîche...

Si dès son titre le film puait déjà le manque d'originalité et l'amas de clichés à plein nez, le pitch de Destination Love ne pète pas non plus dans la nouveauté et n'arrange clairement pas les choses.
Pire même, l'avis négatif que l'on s'en fait avant même de rentrer en salles se confirme très vite, à mesure que les déboires sentimentaux de Montana se transforme en Sex and The City en plein air, pour midinette au taux de tolérance très élevé.

Sauf que voilà, le charme de Paula Patton oblige, la péloche se laisse in fine, salement regarder, vendant sa camelote de poncifs comme elle le peut certes (le prince charmant façon boy next door, le poto gay, la copine rigolote, les parfaits connards et canards évitables, bref tout y passe), mais gérant son entreprise avec un enthousiasme et une sincérité assez communicative pour rendre le tout clairement supportable sur une toute petite heure vingt, voir même un petit peu plus.

Un petit peu plus oui, car si voir la Paula en tenue d'hôtesse de l'air fait fortement son effet, ce sont surtout sa présence lumineuse, allié à la composition comique en gay friend du sympathique Adam Brody (déjà de Lovelace cette semaine), ainsi que la présence du charismatique et (beaucoup) trop rare Djimon Hounson qui, sans oublier une B.O soul du bon gout, font de cette romcom un petit rendez-vous des plus charmants.


Loin d'être immanquable et surtout loin d'incarner la comédie romantique du mois - et encore moins de la semaine vu l'inestimable The Spectacular Now de James Ponsoldt -, Destination Love se consomme donc sans le moindre remord, aussi vite qu'il se voit, comme un bon petit pot de glace Häagen Dazs un samedi soir de déprime.

Pas original mais un minimum efficace, et puis voir la Paula portée un film sur ses jolies épaules, pour les hommes facilement influençables que nous sommes, c'est une proposition qui ne se refuse pas...



Jonathan Chevrier



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