[CRITIQUE] : Ebony and Ivory
Réalisateur : Jim Hosking
Acteurs : Sky Elobar et Carl Solomon.
Distributeur : Shadowz
Budget : -
Genre : Comédie, Musical.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h27min.
Synopsis :
Deux légendes de la musique se réunissent sur une île écossaise pour discuter d’une collaboration.
Même si la routine peut décemment gangrener les histoires d'amour, il y en a quelques-unes qui fonctionnent plutot bien par chez nous et qui ne tabassent pas tant que cela notre passion du septième - mieux, elles le renforce.
Un peu comme celles de voir la plateforme Shadowz nous dégainer chaque fin de mois avec une régularité assez folle, une ou plusieurs petites exclusivités bien croustillantes, histoire de repartir du bon pied pour les trente journées à venir, des séances totalement faîtes pour un auditoire qu'elle chérit bien, entre deux, trois frayeurs et autres giclées de sang - d'autant que ses exclus sont souvent dégainées par pairs.
Bah ouais, pourquoi choisir entre dessert et fromage quand on peut gentiment laisser parler notre gourmandise ?
Et alors que la rentrée est est passe de pointer le bout de son nez, laissez notre cinéphilie prendre un peu de charpente là où il faut, avant un été des blockbusters qui risque de lui faire perdre dans la douleur, tout son petit gras superflu...
Plutôt généreuse sur ces derniers heures d'août, la plateforme nous a offert le particulièrement troublé Above The Rim du norvégien Viljar Bøe, papa du déjà bien déglingué Good Boy, et nous dégaine donc une autre petite découverte qui vaut sérieusement son pesant de pop-corn : le déjanté Ebony and Ivory de Jim " The Greasy Strangler " Hosking, comédie dramatico-atypique et décalée qui n'a jamais peur du ridicule, elle qui imagine l'escapade de deux légendes de la musique (totalement inspirée de Paul McCartney et Stevie Wonder, comme le titre du film qui fait référence à l'une de leur chanson) dans un cottage écossais sur la presqu’île de Mull of Kintyre, dans une sorte de sommet aussi intime que tendu où ils discutent d’une collaboration potentielle (une question musicale dont l'intrigue va vite se délester), censée déboucher sur un single au succès international.
Méchamment surréaliste (à tel point qu'il est vite facile de se perdre dans les querelles de ses deux figures titres) et étonnamment hilarant tant il embrasse toutes ses embardées potentiellement stupides sans le moindre remords, Ebony and Ivory est un solide stoner movie à l'esthétique psychédélique où l'on reste tout du long captivé sans qu'il ne se passe rien où presque à l'écran.
Une excellente surprise, rien de moins.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Sky Elobar et Carl Solomon.
Distributeur : Shadowz
Budget : -
Genre : Comédie, Musical.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h27min.
Synopsis :
Deux légendes de la musique se réunissent sur une île écossaise pour discuter d’une collaboration.
Même si la routine peut décemment gangrener les histoires d'amour, il y en a quelques-unes qui fonctionnent plutot bien par chez nous et qui ne tabassent pas tant que cela notre passion du septième - mieux, elles le renforce.
Un peu comme celles de voir la plateforme Shadowz nous dégainer chaque fin de mois avec une régularité assez folle, une ou plusieurs petites exclusivités bien croustillantes, histoire de repartir du bon pied pour les trente journées à venir, des séances totalement faîtes pour un auditoire qu'elle chérit bien, entre deux, trois frayeurs et autres giclées de sang - d'autant que ses exclus sont souvent dégainées par pairs.
Bah ouais, pourquoi choisir entre dessert et fromage quand on peut gentiment laisser parler notre gourmandise ?
Et alors que la rentrée est est passe de pointer le bout de son nez, laissez notre cinéphilie prendre un peu de charpente là où il faut, avant un été des blockbusters qui risque de lui faire perdre dans la douleur, tout son petit gras superflu...
" Doobie Woobie "
Plutôt généreuse sur ces derniers heures d'août, la plateforme nous a offert le particulièrement troublé Above The Rim du norvégien Viljar Bøe, papa du déjà bien déglingué Good Boy, et nous dégaine donc une autre petite découverte qui vaut sérieusement son pesant de pop-corn : le déjanté Ebony and Ivory de Jim " The Greasy Strangler " Hosking, comédie dramatico-atypique et décalée qui n'a jamais peur du ridicule, elle qui imagine l'escapade de deux légendes de la musique (totalement inspirée de Paul McCartney et Stevie Wonder, comme le titre du film qui fait référence à l'une de leur chanson) dans un cottage écossais sur la presqu’île de Mull of Kintyre, dans une sorte de sommet aussi intime que tendu où ils discutent d’une collaboration potentielle (une question musicale dont l'intrigue va vite se délester), censée déboucher sur un single au succès international.
Méchamment surréaliste (à tel point qu'il est vite facile de se perdre dans les querelles de ses deux figures titres) et étonnamment hilarant tant il embrasse toutes ses embardées potentiellement stupides sans le moindre remords, Ebony and Ivory est un solide stoner movie à l'esthétique psychédélique où l'on reste tout du long captivé sans qu'il ne se passe rien où presque à l'écran.
Une excellente surprise, rien de moins.
Jonathan Chevrier