[CRITIQUE] : Veilleurs de nuit
Réalisatrice : Juliette de Marcillac
Avec : -
Distributeur : Juste Doc
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Français.
Durée : 1h09min
Synopsis :
A Montgenèvre, frontière avec l’Italie dans les Hautes Alpes, des bénévoles de tous horizons se relaient, nuit après nuit, pour venir en aide aux exilés et les conduire à l’abri. Veilleurs de nuit propose une immersion à leurs côtés, le temps d’une nuit dans la montagne.
C'est peut-être (assurément, en vrai) à cause d'un clivage politique mondiale de plus en plus extrême (la montée progressive de l'extrême droite n'est plus qu'une simple menace, c'est une vérité qui nous touche tous à différentes échelles), qui va évidemment de pair avec une humanité passablement usée par le contexte sanitaire de ses dernières années, que la production cinématographique actuelle à une tendance prépondérante à vouloir aborder des sujets socialement pertinents, pour mieux alerter une population face à des dilemmes humains, sociaux et/ou écologiques de plus en plus préoccupant.
Pas forcément un effet de mode (le terme est aussi péjoratif que putassier), mais une mouvance avec laquelle il faut agréablement compter.
Tout aussi frontal, quitte à jouer les exemples plus où moins faciles, que le diptyque Un Paese di Calibria/Un Paese di Resistenza des cinéastes franco-italiennes Catherine Catella et Shu Aiello, tout en témoignages et en images contemplatives, Veilleurs de Nuit, estampillé premier effort de la wannabe cinéaste Juliette de Marcillac, s'attaque au sujet difficile de la migration clandestine et de ses nombreuses tragédies humaines, en s'attachant néanmoins moins aux migrants qui tente de franchir au péril de leurs vies, la frontière franco-italienne dans les Hautes Alpes - à Montgenèvre -, qu'aux bénévoles et aux secouristes qui leur viennent en aide la nuit, avec bienveillance et résilience.
Pourquoi pas sur le papier, mais cette proposition paradoxalement tout autant immersive qu'en retrait, ne donne jamais réellement assez de corps à ses intervenants, pour incarner une séance quand bien même engagée et singulière, un tant soit peu impactante.
La maraude n'en reste pas moins, cela dit, prenante à suivre.
Jonathan Chevrier
Avec : -
Distributeur : Juste Doc
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Français.
Durée : 1h09min
Synopsis :
A Montgenèvre, frontière avec l’Italie dans les Hautes Alpes, des bénévoles de tous horizons se relaient, nuit après nuit, pour venir en aide aux exilés et les conduire à l’abri. Veilleurs de nuit propose une immersion à leurs côtés, le temps d’une nuit dans la montagne.
C'est peut-être (assurément, en vrai) à cause d'un clivage politique mondiale de plus en plus extrême (la montée progressive de l'extrême droite n'est plus qu'une simple menace, c'est une vérité qui nous touche tous à différentes échelles), qui va évidemment de pair avec une humanité passablement usée par le contexte sanitaire de ses dernières années, que la production cinématographique actuelle à une tendance prépondérante à vouloir aborder des sujets socialement pertinents, pour mieux alerter une population face à des dilemmes humains, sociaux et/ou écologiques de plus en plus préoccupant.
Pas forcément un effet de mode (le terme est aussi péjoratif que putassier), mais une mouvance avec laquelle il faut agréablement compter.
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Tout aussi frontal, quitte à jouer les exemples plus où moins faciles, que le diptyque Un Paese di Calibria/Un Paese di Resistenza des cinéastes franco-italiennes Catherine Catella et Shu Aiello, tout en témoignages et en images contemplatives, Veilleurs de Nuit, estampillé premier effort de la wannabe cinéaste Juliette de Marcillac, s'attaque au sujet difficile de la migration clandestine et de ses nombreuses tragédies humaines, en s'attachant néanmoins moins aux migrants qui tente de franchir au péril de leurs vies, la frontière franco-italienne dans les Hautes Alpes - à Montgenèvre -, qu'aux bénévoles et aux secouristes qui leur viennent en aide la nuit, avec bienveillance et résilience.
Pourquoi pas sur le papier, mais cette proposition paradoxalement tout autant immersive qu'en retrait, ne donne jamais réellement assez de corps à ses intervenants, pour incarner une séance quand bien même engagée et singulière, un tant soit peu impactante.
La maraude n'en reste pas moins, cela dit, prenante à suivre.
Jonathan Chevrier