Box-office US du week-end du 18/07/2025 : Superman conserve tranquillement le trône de leader
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Sans forcer, Superman résiste aux Schtroumpfs (11M$) et au tueur au crochet de Souviens-toi... l'été dernier (13M$), et conserve les commandes (57,2M$/235M$), devant un tandem ScarJo/dinos qui se rapproche déjà des 300M$ à la maison (23,4M$/276,1M$). Eddington lui, démarre petit (4,2M$ pour 25M$ de budget).
Gentil foutage de gueule qui trouve le moyen de réhabiliter un second opus pourtant férocement foireux, Souviens-toi... l'été dernier de Jennifer Kaytin Robinson, legacyquel tardif façon simili-reboot opportuniste et risible as hell, se paye une arrivée presque à la hauteur de sa stature : décevante.
Avec un ratio de 13M$ sur 3206 salles (24,6M$ au global) après trois jours d'exploitation, et un budget estimé à 18M$ - hors campagne promotionnelle -, le film ne devrait pas avoir trop de mal à rouler vers la voie de la rentabilité, ce qui laisse présager d'une suite qui semble encore plus refoulé du fondement qu'il peut l'être - coucou la scène post-générique faisandé.
Il s'offre néanmoins un meilleur démarrage que le nouveau reboot des petites bestioles bleues de Peyo, Les Schtroumpfs, le film, qui débute avec 11M$ de recettes sur 3504 salles (33,6M$ au global) pour un budget de 58M$, mais surtout un meilleur démarrage que la dernière pépite en date d'Ari Aster, Eddington, qui s'offre à peine 4,2M$ de recettes sur 2111 salles, lui dont le budget plafonne à 25M$ - hors campagne promotionnelle.
Divisant mignon des spectateurs ayant sensiblement oubliés ce qu'était réellement un blockbuster aussi réussi que spectaculaire, Superman de James Gunn nous a joliment redonné espoir aussi bien au giron super-héroïque qu'à un DCU qui ne pouvait pas mieux débuter sa nouvelle ère.
Avec 235M$ de recettes sur ses dix premiers jours sur ses terres - sur 4275 salles -, mais surtout 406,8M$ de recettes au global (pour 225M$ de budget, et un seuil de rentabilité au-delà de 560M$), le film se paye le troisième meilleur démarrage de l'année (celui de Jurassic World : Renaissance se comptabilisant sur cinq jours), mais surtout le meilleur démarrage d'un film Warner Bros./DC depuis Wonder Woman en 2017.
Espérons que sa belle odyssée ne s'arrête pas brutalement, à l'arrivée des Quatre Fantastiques d'ici une poignée de jours...
C'était évident que Jurassic World : Renaissance de Gareth Edwards allait plier le box-office au moment de sa sortie, restait quand-même à savoir qu'elle serait les recettes du dit bébé, premier film de ce qui incarne le second nouveau départ de la saga, passé le carton maousse costaud et incompréhensible de Jurassic World : Le Monde d'après de Colin Trevorrow, qui avait fait péter le milliard au global.
L'autre grosse arrivée sortie dans sa foulée, M3GAN 2.0 de Gerard Johnstone qui louche gentiment - restons poli - sur Terminator 2, ne réalisera pas le hold-up du premier film à sa sortie.
Avec 23,7M$ sur 712 salles sur la même période à la maison (contre 30,4M$ face à Avatar - La Voie de l'eau en janvier 2023), et à peine 37,7M$ au global, le film dont le budget tournerait aux alentours de 25M$, aura franchement du mal à incarner une affaire rentable pour la firme aux cagades Blumhouse, mais devrait gentiment calmer Jason Blum et ses velléités de franchises à rallonge autour de la cousine sous-IA de Chucky...
Huit semaines plus tard, l'écart est abyssale : Lilo & Stitch a déjà franchit les 400M$ à la maison (418,1M$ sur 1325 salles) et franchit le milliard au global (1,007M$), là où The Final Reckoning approche trop tranquillement les 200M$ à la maison (195,8M$ sur 705 salles), et n'accroche même pas les 600M$ au global (588,8M$).
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Avec un budget estimé à 180M$ - hors campagne promotionnelle - et des critiques plutôt mitigées, le film se paye dix-sept premiers jours plutôt canon avec pas moins de 276,1M$ sur 3854 salles à la maison, et un score de 647,9M$ au global, grâce à une arrivée musclée en salles chinoises, le film déjoue toutes les estimations.
Autant dire donc que son seuil de rentabilité, aux alentours des 450M$, a été une promenade de santé à atteindre.
Universal peut sabrer le champagne, on n'a vraiment, vraiment pas fini de bouffer des dinos en salles...
Pur blockbuster Frankensteinien tour à tour électrisant et stéréotypé, musclé et fragile, élégant et en roue libre, authentique et aseptisé, F1® Le Film de Joseph Kosinski en aura déçu plus d'un - dont nous - mais se paye une bonne arrivée dans les salles obscures mondiales, pas un mal vu son budget maousse costaud : on parle de 250M$ de budget de production, et d'une campagne promotionnelle faisant grimper la note à 125M$ supplémentaires.
Avec 153,6M$ sur ses terres après quatre semaines sur 3094 salles, et 460,8M$ au global, le film reste dans le Top 5 ce week-end et s'offre certes un gros démarrage pour un film dit " original " et hors franchise, mais il va devoir aligner les pôles encore un petit moment pour espérer atteindre son seuil de rentabilité estimé à... 625M$.
Bonne chance Sonny Hayes...
Avec 153,6M$ sur ses terres après quatre semaines sur 3094 salles, et 460,8M$ au global, le film reste dans le Top 5 ce week-end et s'offre certes un gros démarrage pour un film dit " original " et hors franchise, mais il va devoir aligner les pôles encore un petit moment pour espérer atteindre son seuil de rentabilité estimé à... 625M$.
Bonne chance Sonny Hayes...
L'autre grosse arrivée sortie dans sa foulée, M3GAN 2.0 de Gerard Johnstone qui louche gentiment - restons poli - sur Terminator 2, ne réalisera pas le hold-up du premier film à sa sortie.
Avec 23,7M$ sur 712 salles sur la même période à la maison (contre 30,4M$ face à Avatar - La Voie de l'eau en janvier 2023), et à peine 37,7M$ au global, le film dont le budget tournerait aux alentours de 25M$, aura franchement du mal à incarner une affaire rentable pour la firme aux cagades Blumhouse, mais devrait gentiment calmer Jason Blum et ses velléités de franchises à rallonge autour de la cousine sous-IA de Chucky...
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C'était presque écrit d'avance, la faute à une campagne promotionnelle résolument timide, à l'image de tout produit Pixar hors franchise, que la firme aux grandes oreilles Disney ne se fatigue même plus à promouvoir (c'est déjà un miracle que le film ne débarque pas directement sur Disney Plus) : Elio se gamelle mignon la binette pour son arrivée en salles et, aussi sympathique soit-il, il était encore plus acquis qu'il ne rentrerait jamais dans ses frais (on parle d'un budget astronomique de 300M$, fruit de nombreux reports, réécritures et autres changement de direction créative en court de production).
Avec à peine 68,9M$ sur un arc de 2035 salles (129,8M$ au global) après cinq semaines d'exploitation, le film conserve péniblement sa place dans le Top 10 mais vient de rattraper la belle surprise 28 ans plus tard d'un tandem Danny Boyle/Alex Garland que l'on aurait pas cru toujours aussi punk et affûté.
Avec un budget annoncé à 60M$ - hors campagne promotionnelle - et quatre premières semaines à 68,7M$ sur 1219 salles (145,2M$ au global, et un seuil de rentabilité à 120M$), autant dire que la nouvelle trilogie venue redonner du peps à la franchise, peut voir l'avenir assez sereinement.
Si beaucoup peuvent intimement - et à raison - douter de la légitimité de son entreprise, à une heure où la firme aux grandes oreilles dilapident gentiment son catalogue animé en live-action tous plus désincarnés les uns que les autres, Dragons, remake en prises de vues réelles du film éponyme de Dean DeBlois par Dean DeBlois, aux critiques plus où moins positives, semble néanmoins réussir son pari du côté du public.
Avec pas moins de 250,7M$ de recettes sur ses six premières semaines - 580,9M$ au global - et 2835 salles ce week-end, le film se paye sans forcer le plus gros succès de la saga, pas un mal vu qu'il en est également le plus coûteux - on parle d'un budget estimé à 150M$, hors campagne promotionnelle.
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C'était une certitude qu'aussi opportuniste qu'il soit, Lilo & Stitch version live-action allait caracoler en tête à sa sortie, tout en récoltant du billet vert en masse, même face à un dernier (!?) Mission : Impossible ayant fait le plein de confiance et de hype sur la dernière Croisette, pas vraiment échaudé par des critiques sensiblement mitigées.
Mais le K.O. n'était finalement pas si éclatant que cela le week-end de leur sortie, puisque si le film de Dean Fleischer-Camp se payait un démarrage canon à la maison (183M$ après trois jours et sur 4410 salles) comme au global (341,7M$ après cinq jours), laissant à penser que le milliard de dollars de recettes ne devrait être qu'une formalité, Mission : Impossible - The Final Reckoning arrivait à s'offrir le meilleur démarrage de la saga à la maison (77M$ après trois jours et sur 3857 salles) comme partout sur le globe (204M$ au global, la aussi sur 5 jours).
Mais le K.O. n'était finalement pas si éclatant que cela le week-end de leur sortie, puisque si le film de Dean Fleischer-Camp se payait un démarrage canon à la maison (183M$ après trois jours et sur 4410 salles) comme au global (341,7M$ après cinq jours), laissant à penser que le milliard de dollars de recettes ne devrait être qu'une formalité, Mission : Impossible - The Final Reckoning arrivait à s'offrir le meilleur démarrage de la saga à la maison (77M$ après trois jours et sur 3857 salles) comme partout sur le globe (204M$ au global, la aussi sur 5 jours).
Huit semaines plus tard, l'écart est abyssale : Lilo & Stitch a déjà franchit les 400M$ à la maison (418,1M$ sur 1325 salles) et franchit le milliard au global (1,007M$), là où The Final Reckoning approche trop tranquillement les 200M$ à la maison (195,8M$ sur 705 salles), et n'accroche même pas les 600M$ au global (588,8M$).
Pas si mal en comparaison du septième opus, pour un film qui aurait coûté au bas mot 400M$ - hors campagne promotionnelle -, et dont le seuil de rentabilité devrait être évalué autour du milliard de dollars.
On croyait vraiment en toi Tom, mais c'était une sacrée mission impossible pour glaner autant de billets verts...
On croyait vraiment en toi Tom, mais c'était une sacrée mission impossible pour glaner autant de billets verts...
Source
1. Superman (2) $57,250,000/$235,033,462 (total USA)
2. Jurassic World : Renaissance (3) $23,400,000/$276,184,240 (total USA)
3. Souviens-toi... l'été dernier (1) $13,000,000/$13,000,000 (total USA)
4. Les Schtroumpfs, le film (1) $11,000,000/$11,000,000 (total USA)
5. F1® Le Film (4) $9,615,000/$153,642,641 (total USA)
6. Dragons (6) $5,350,000/$250,733,140 (total USA)
7. Eddington (1) $4,255,607/$4,255,607 (total USA)
8. Elio (5) $2,000,000/$68,923,095 (total USA)
9. Lilo & Stitch (8) $1,500,000/$418,186,676 (total USA)
10. 28 ans plus tard (5) $1,340,000/$68,740,073 (total USA)