[CRITIQUE] : G20

Réalisatrice : Patricia Riggen
Acteurs : Viola Davis, Antony Starr, Anthony Anderson, Marsai Martin, Ramon Rodríguez,...
Budget : -
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Genre : Action, Drame, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h48min

Synopsis :
La présidente des États-Unis Taylor Sutton au sommet du G20 apprend qu'une attaque terroriste est imminente. Sutton doit faire appel à son expérience diplomatique et militaire pour sauver sa famille, ses collègues leaders mondiaux et la liberté elle-même.




Hey toi jeune entrepr... cinéph... bon, spectateur furieusement influençable et impressionnable, tu as un peu les boules parce que tu n'as pas connu la saveur du cinéma bis des 80s, aussi bien rital que ricain (Ah, la Cannon...), et pire que tout, tu regrettes de ne pas avoir été totalement aware durant l'époque béni d'Europa Corp, chapeauté par un Luc " tu pars couler un bronze, j'te pond six scripts et deux franchises en attendant " Besson des grands jours ?

Ne t'en fait plus (en fait si, beaucoup), G20 (rien à voir avec ton supermarché locale, y'a rien de bio ici) de Patricia Riggen est là pour te concocter un merveilleux voyage dans le temps, à t'en faire reconsidérer toutes les Butlereries et toutes les Stathameries récentes (en vrai pas si mauvaises) qui tâchent, comme des monuments du bon goût.

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Flaires plutôt : imagine un actionner sous-algorithme qui aurait un peu trop louché sur les sagas Die Hard et Olympus has Fallen (l'un de ses plus chouettes rip-off, soyons honnête), conçu dans l'idée peu recommandable de nous ramener sans envie vers la bisserie à forte tendance Z des 80s, à l'image des prods Nu Images qui ont totalement repris le flambeau de la Cannon, à ceci près qu'il porte en lui une nuance de taille : pas de Gege Butler à l'horizon, mais bien une Viola Davis qui campe une Présidente des États-Unis à qui il ne faut décemment pas titiller la mitraillette...

Exhumation caricaturale et conventionnelle - comme dit plus haut - de tout un pan de l'action Lidl-esque de notre enfance/adolescence, boursouflée en facilités, G20 est un divertissement indigent aussi bête qu'il est d'un cynisme proprement effrayant, quand bien même il arrive à rendre sa popote familière plutôt fun à l'arrivée, avant tout et surtout grâce à une Queen Viola qui n'a aucun mal à nous vendre sa badassitude (même dans un troisième acte risible).
C'est régressif, peu inspiré mais on a vu bien, bien pire, surtout du côté d'une Prime Vidéo coutumière des actionners indéfendable...


Jonathan Chevrier