[CRITIQUE] : Ad Vitam
Réalisateur : Rodolphe Lauga
Acteurs : Guillaume Canet, Nassim Lyes, Stéphane Gaillard, Zita Hanrot, Alexis Manenti,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Thriller.
Nationalité : Français, Belge.
Durée : 1h35min.
Synopsis :
Après avoir échappé à une tentative de meurtre, Franck Lazarev doit retrouver sa femme Leo kidnappée par un mystérieux groupe d'hommes armés. Il est rattrapé par son passé et plongé dans une affaire d'Etat qui le dépasse.
Critique :
Par la force d'un flux constant de nouveautés au sein de leurs catalogues, les plateformes de streaming - et plus directement Netflix -, ont révolutionnés le concept des séances dîtes " légères " du samedi soir, ces fameux petits plaisirs coupables qui nécessitaient un minimum d'investissement par le passé (se déplacer en salles où dans un vidéoclub) sont désormais disponible sans effort chaque semaine, produits - où acquis - à la chaîne et visibles pour un prix défiant toute concurrence.
Une autre époque, plus cynique aussi bien dans sa production que dans son rapport au spectateur, devenu une donnée chiffrée qu'il ne faut plus tant contenter qu'appâter mollement dans un confort artificiel, en espérant qu'il passe plus de temps chez soi que chez la concurrence.
Ce qui n'est pas fondamentalement désagréable la majorité du temps (chacun à un tant soit peu conscience de ce qu'il regarde... enfin, on l'espère), ni exempt de quelques éclats de génie qu'on aimerait voir popper plus souvent (coucou Rebel Ridge, pour ne citer que le plus récent), prend une tournure méchamment irritante - pour ne pas dire révoltante - avec des séances telles que Ad Vitam de Rodolphe Lauga, qui continue à démontrer que la firme au Toudoum a bien du mal à produire de l'actionner convenable dans l'hexagone.
Vrai/faux bis Liam Neeson-esque qui loucherait un brin sur Mission : Impossible - 3 (toute propension gardée, attention), la narration suit tout du long un Guillaume Canet gentiment impliqué, qui tente de sauver la baraque aussi bien devant, que derrière la caméra (il a co-écrit le scénario), en officier du GIGN inarrêtable qui cherche à sauver femme et - futur - enfant mais aussi de venger son BFF, d'une étrange menace liée à une ancienne intervention qui a mal tournée... et voilà.
Circulez, il n'y a plus rien à voir d'autres où presque, et même si l'action est décente (simple mais efficace, de ses chorégraphies à son montage plutôt limpide), la sauce - brouillonne - ne prend jamais et le tout ressemble inlassablement à du remplissage d'un espace continuellement vide, faits de personnages et de rebondissements furieusement génériques, malgré une distribution plus que solide - Canet donc, mais aussi Nassim Lyes, Stéphane Gaillard, Zita Hanrot et Alexis Manenti.
Mené tambour battant comme pour mieux masquer sa vacuité, méchamment inoffensif et n'allant finalement nulle part, Ad Vitam ne serait pas si désagréable si tout le cynisme et le gâchis qu'il incarne ne nous étaient pas jeté en pleine poire avec un (faux) sourire en coin.
Les spectateurs méritent mieux - où pas.
Acteurs : Guillaume Canet, Nassim Lyes, Stéphane Gaillard, Zita Hanrot, Alexis Manenti,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Thriller.
Nationalité : Français, Belge.
Durée : 1h35min.
Synopsis :
Après avoir échappé à une tentative de meurtre, Franck Lazarev doit retrouver sa femme Leo kidnappée par un mystérieux groupe d'hommes armés. Il est rattrapé par son passé et plongé dans une affaire d'Etat qui le dépasse.
Critique :
Sous Takennerie brouillonne menée tambour battant pour mieux masquer sa vacuité, méchamment inoffensif et n'allant finalement nulle part, #AdVitam ne serait pas une bisserie si désagréable si tout le cynisme et le gâchis qu'elle incarne ne nous étaient pas jeté en pleine poire. pic.twitter.com/Pceuay6aYt
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) January 10, 2025
Par la force d'un flux constant de nouveautés au sein de leurs catalogues, les plateformes de streaming - et plus directement Netflix -, ont révolutionnés le concept des séances dîtes " légères " du samedi soir, ces fameux petits plaisirs coupables qui nécessitaient un minimum d'investissement par le passé (se déplacer en salles où dans un vidéoclub) sont désormais disponible sans effort chaque semaine, produits - où acquis - à la chaîne et visibles pour un prix défiant toute concurrence.
Une autre époque, plus cynique aussi bien dans sa production que dans son rapport au spectateur, devenu une donnée chiffrée qu'il ne faut plus tant contenter qu'appâter mollement dans un confort artificiel, en espérant qu'il passe plus de temps chez soi que chez la concurrence.
Copyright Christophe Brachet/Netflix |
Ce qui n'est pas fondamentalement désagréable la majorité du temps (chacun à un tant soit peu conscience de ce qu'il regarde... enfin, on l'espère), ni exempt de quelques éclats de génie qu'on aimerait voir popper plus souvent (coucou Rebel Ridge, pour ne citer que le plus récent), prend une tournure méchamment irritante - pour ne pas dire révoltante - avec des séances telles que Ad Vitam de Rodolphe Lauga, qui continue à démontrer que la firme au Toudoum a bien du mal à produire de l'actionner convenable dans l'hexagone.
Vrai/faux bis Liam Neeson-esque qui loucherait un brin sur Mission : Impossible - 3 (toute propension gardée, attention), la narration suit tout du long un Guillaume Canet gentiment impliqué, qui tente de sauver la baraque aussi bien devant, que derrière la caméra (il a co-écrit le scénario), en officier du GIGN inarrêtable qui cherche à sauver femme et - futur - enfant mais aussi de venger son BFF, d'une étrange menace liée à une ancienne intervention qui a mal tournée... et voilà.
Circulez, il n'y a plus rien à voir d'autres où presque, et même si l'action est décente (simple mais efficace, de ses chorégraphies à son montage plutôt limpide), la sauce - brouillonne - ne prend jamais et le tout ressemble inlassablement à du remplissage d'un espace continuellement vide, faits de personnages et de rebondissements furieusement génériques, malgré une distribution plus que solide - Canet donc, mais aussi Nassim Lyes, Stéphane Gaillard, Zita Hanrot et Alexis Manenti.
Copyright Christophe Brachet/Netflix |
Mené tambour battant comme pour mieux masquer sa vacuité, méchamment inoffensif et n'allant finalement nulle part, Ad Vitam ne serait pas si désagréable si tout le cynisme et le gâchis qu'il incarne ne nous étaient pas jeté en pleine poire avec un (faux) sourire en coin.
Les spectateurs méritent mieux - où pas.
Jonathan Chevrier