Box-office US du week-end du 06/09/2024 : Beetlejuice casse la baraque pour son retour

Copyright 2024 Warner Bros. Entertainment Inc. / Parisa Taghizadeh

Redouté mais finalement adoubé par le public, Beetlejuice Beetlejuice caracole déjà en tête et dépasse déjà la barre symbolique ses 100M$ à la maison (110M$), reléguant Deadpool & Wolverine (7,2M$/614M$) au second rang et un Reagan qui s'invite par surprise sur le podium (5,2M$/18,5M$).

Dans un petit week-end où il était l'événement numéro un, face à quelques sorties de la semaine passée qui s'en sortent plus (Reagan de Sean McNamara avec Dennis Quaid en vedette, qui grimpe sur le podium avec 18,5M$ sur dix jours et un arc de 2770 salles) où moins bien (le pas si dégueux L'I.A. du mal de Chris Weitz, au petit ratio de 6,2M$ sur la même période, avec 3003 salles), Beetlejuice Beetlejuice, aussi redouté qu'attendu par tous les fans du premier opus, casse LITTÉRALEMENT la baraque pour son arrivée dans les salles.

Avec un sacré ratio de 110M$ sur ses terres pour 100M$ de budget (sur un arc de 4575 salles la Warner a mis les petits plats dans les grands), le film se paye le second meilleur démarrage de l'histoire pour un mois de septembre (derrière les 123,4M$ de Ça), et surpasse assez longuement les scores du premier opus - 74,7M$ de recettes globales.

Et à l'international, le film atteint déjà les 145M$ sur la même période, autant dire que le seuil de rentabilité plutôt modeste (200M$, sans compter la campagne promotionnelle), va être dépassé dans une poignée de jours, une bonne nouvelle pour un Tim Burton qui n'a pas connu tel accueil depuis longtemps.

Il déloge donc du trône de leader un Deadpool & Wolverine de Shawn Levy qui continue de glaner du billet vert, même si tous ses secrets sont déjà sur la toile.

Avec 614M$ de recettes sur ses propres terres après sept semaines d'exploitation - sur un arc 3400 salles ce week-end -, le film s'était déjà offert le meilleur démarrage de l'histoire pour un film classé R, mais aussi le huitième meilleur démarrage tout classement confondu, juste derrière Jurassic World (208M$), bien loin de Deadpool premier du nom (132M$) en 2016, et de sa suite en 2018 (125M$); mais également le meilleur démarrage de l'année outre-Atlantique, avec 50M$ de plus que Vice-Versa 2 (155M$).

Grâce à lui, le MCU est officiellement devenu la seule franchise de l'histoire du cinéma à dépasser les 30 milliards de dollars de recettes.

Une carrière canon qui se note aussi à l'international, puisque le film s'offre un joli ratio de 1,287 milliard de $ sur la même période.

Carton maousse costaud donc, lui dont le budget plafonne à 200M$, alors que Disney aurait dépensé la somme rondelette de 100M$ pour en faire sa promotion - selon le site Variety -, plaçant dès lors son seuil de rentabilité à, au moins, 600M$.

Une formalité déjà remplie en une dizaine de jours...

Copyright 2024 Warner Bros. Entertainment Inc. / Parisa Taghizadeh

Petits hits de la fin du mois d'août, l'excellent Blink Twice, premier long-métrage de Zoë Kravitz et le désespérant The Crow de Rupert Sanders, prennent encore un peu plus la sauce qu'autre chose, quand bien même le premier était un pari assez osé sur le papier.

Si le film de Kravitz ne devrait pas être un gros four pour la Warner, lui qui récolte 20,2M$ sur un gros arc de salles 1806 salles (38,4M$ à l'international après vingt jours, pour un budget de 20M$ - et donc un seuil de rentabilité établit à minimum 40M$), c'est en revanche une sacré douche froide pour les nouvelles aventures d'Éric Draven, qui révolte un peu plus de 9M$ (9,2M$) sur... 296 salles cette semaine.

Et à l'international, ce n'est pas mieux : 18,6M$ sur la même période...

Trop faible pour un budget qui avoisinerait les 60M$, hors campagne promotionnelle.

Fort de critiques étonnamment élogieuses, Alien : Romulus, septième film de la franchise Alien chapeauté par Fede Alvarez, s'offre une solide carrière sur ces terres, tellement qu'il s'est offert le meilleur second premier week-end de la saga à son arrivée, juste derrière Prometheus et ses 52M$.

Avec 97,1M$ sur 2560 salles après un mois, et pas moins de 314,3M$ à l'international, le film perd de peu les commandes du B.O mais rembourse déjà son investissement (80M$ de budget, hors campagne promotionnelle), de quoi laisser présager un avenir radieux (et tout en fan service ?) pour la saga du côté de la firme aux grandes oreilles...

Il reste devant le petit carton " bad buzzé " du moment, sorti dans la même foulée, Jamais Plus - It Ends with us de Justin Baldoni avec Blake Lively, hit aussi bien maison (141,3M$ sur 2850 salles après un mois, pour 25M$ de budget hors campagne promotionnelle) qu'à l'international (309,3M$), là où Trap, dernier long-métrage en date de M. Night Shyamalan ne s'en sort pas aussi bien... mais n'est pas si à plaindre que ça non plus, sur ses recettes globales.

Avec un ratio moyen de 41,6M$ sur ses terres sur un arc de 341 salles désormais, et un budget avoisinant les 30M$ (hors campagne promotionnelle), le film, qui atteint les 78M$ à l'international, est donc, malgré tout, une affaire rentable pour la Warner.

Le film est disponible depuis dix jours en VOD, comme le plutôt chouette Twisters, reboot/suite du sympathique disaster movie des 90s Twister de Jan De Bont, qui était annoncé comme un petit flop sur ses terres à la vue de son budget costaud : 155M$ hors campagne promotionnelle.

Seulement, les analystes se sont méchamment mis le doigt dans l'œil et ont un peu trop mésestimé le pouvoir attractif de la next big thing d'Hollywood qu'est devenu Glen Powell, puisque le film de Lee Isaac Chung récolte un joli ratio de 264,6M$ sur désormais 2252 salles, après huit semaines d'exploitation.

Pas mal, lui qui atteint dans le même temps, 365,8$ à l'international.

Alors certes, le seuil de rentabilité (310M$ minimum) est franchi de peu hors de ses terres, mais c'est une bonne nouvelle pour un projet dont on ne donnait pas cher de la peau il y a encore quelques semaines...

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Avec six films au compteur dont deux spin-offs, la franchise Moi, moche et méchant ronronne d'un point de vue qualitatif mais s'avère toujours aussi fédératrice dans les salles obscures.
Avec 357,8M$ sur ses terres après dix semaines - sur un arc actuellement de 1919 salles -, Moi, moche et méchant 4, qui s'est offert le meilleur démarrage de la franchise sur ses terres, une bonne tête devant Les Minions (115,7M$), se porte tout aussi bien à l'international, avec un excellent ratio de 929,5M$.

Source

1. Beetlejuice Beetlejuice (1) $110,000,000/$110,000,000 (total USA)
2. Deadpool & Wolverine (7) $7,200,000/$614,037,740 (total USA)
3. Reagan (2) $5,231,440/$18,531,480 (total USA)

4. Alien : Romulus (4) $3,910,000/$97,199,286 (total USA)
5. Jamais Plus - It Ends with us (5) $3,750,000/$141,367,042 (total USA)
6. The Forge (3) $2,935,000/$20,756,694 (total USA)
7. Twisters (7) $2,250,000/$264,602,150 (total USA)

8. Blink Twice (3) $2,114,769/$20,291,745 (total USA)
9. Moi, moche et méchant 4 (10) $1,800,000/$357,871,805 (total USA)
10. The Front Room (1) $1,663,954/$1,663,954 (total USA)

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