[CRITIQUE] : La Récréation de juillet
Réalisateurs : Pablo Cotten et Joseph Rozé
Acteurs : Andranic Manet, Alassane Diong, Alba Gaia Bellugi, Carla Audebaud,...
Distributeur : Wayna Pitch
Budget : -
Genre : Comédie, Drame.
Nationalité : Français.
Durée : 1h20min
Synopsis :
Suite à la mort de sa sœur jumelle, Gaspard, jeune professeur de musique, réunit ses cinq anciens meilleurs amis dans le collège désert de leur enfance, en plein mois de juillet. Dans cet endroit rempli de souvenirs et de mélancolie, les amis retombent progressivement en enfance.
Critique :
Bien qu'il soit presque une institution à lui tout seul outre-Atlantique - voire même outre-Manche -, le film de bande au masculin, à l'instar de son cousin le stoner movie, n'a pas particulièrement su faire son trou dans l'hexagone, non pas que les (bons) exemples manquent à l'appel, bien que moins important sur les dernières décennies (L'Aventure c'est l'aventure, Vincent, François, Paul et les autres..., Un éléphant, ça trompe énormément, Nous irons tous au paradis, Mes Meilleurs copains, Le Péril Jeune ou encore Radiostars), juste ne sont-ils pas assez pour pérenniser son existence par chez nous - et ceux qui proposent des groupes mixtes le sont même encore plus.
En ce sens, La recréation de juillet, estampillé premier long-métrage du tandem de wannabe cinéastes Pablo Cotten et Joseph Rozé - également derrière le scénario -, se fait donc une séance aussi rare qu'à part qui ne péte pas trois pattes à un canard unijambiste certes, mais qui décemment son pesant de pop-corn de part la délicatesse et l'empathie qui le caractérise.
L'histoire s'attache à Gaspard, un jeune professeur de musique dont l'existence vient d'être méchamment bousculée à la suite d'une tragédie - la mort de sa soeur jumelle, brutalement décédée.
Il décide alors de réunir ses cinq anciens meilleurs amis, que le temps a sensiblement séparés, dans le collège désert de leur enfance, en plein mois de juillet.
Un ultime moment entre potes, qui peut se voir comme une parenthèse tout en mélancolie et en nostalgie, la convocation tendre des vestiges du passé où chacun, inéluctablement, va peu à peu retomber en enfance.
Sortie quasiment à point nommé vu son titre (juillet... tu l'as), le film se fait une sympathique comédie dramatique sous fond de deuil où le rire et le désespoir forment un ballet certes engourdi par quelques maladresses évidentes.(apanage de tout premier effort), mais d'une sincérité et d'une authenticité difficilement discutable.
Film de potes qui ne révolutionne absolument rien (et on ne lui demande jamais de le faire), aussi dynamique et emprunt d'une douce excentricité qu'il n'a jamais peur d'affronter ses propres émotions, La recréation de juillet est de ses petites surprises/fantaisies estivales que l'on a pas forcément vu venir, mais qui fait chaud au cœur.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Andranic Manet, Alassane Diong, Alba Gaia Bellugi, Carla Audebaud,...
Distributeur : Wayna Pitch
Budget : -
Genre : Comédie, Drame.
Nationalité : Français.
Durée : 1h20min
Synopsis :
Suite à la mort de sa sœur jumelle, Gaspard, jeune professeur de musique, réunit ses cinq anciens meilleurs amis dans le collège désert de leur enfance, en plein mois de juillet. Dans cet endroit rempli de souvenirs et de mélancolie, les amis retombent progressivement en enfance.
Critique :
Film de potes qui ne révolutionne rien (pas un défaut), aussi dynamique et emprunt d'une douce excentricité qu'il n'a jamais peur d'affronter ses émotions,#LaRecréationDeJuillet est de ses petites fantaisies estivales que l'on a pas forcément vu venir, mais qui fait chaud au cœur pic.twitter.com/pGzCAhBuPs
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) July 11, 2024
Bien qu'il soit presque une institution à lui tout seul outre-Atlantique - voire même outre-Manche -, le film de bande au masculin, à l'instar de son cousin le stoner movie, n'a pas particulièrement su faire son trou dans l'hexagone, non pas que les (bons) exemples manquent à l'appel, bien que moins important sur les dernières décennies (L'Aventure c'est l'aventure, Vincent, François, Paul et les autres..., Un éléphant, ça trompe énormément, Nous irons tous au paradis, Mes Meilleurs copains, Le Péril Jeune ou encore Radiostars), juste ne sont-ils pas assez pour pérenniser son existence par chez nous - et ceux qui proposent des groupes mixtes le sont même encore plus.
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En ce sens, La recréation de juillet, estampillé premier long-métrage du tandem de wannabe cinéastes Pablo Cotten et Joseph Rozé - également derrière le scénario -, se fait donc une séance aussi rare qu'à part qui ne péte pas trois pattes à un canard unijambiste certes, mais qui décemment son pesant de pop-corn de part la délicatesse et l'empathie qui le caractérise.
L'histoire s'attache à Gaspard, un jeune professeur de musique dont l'existence vient d'être méchamment bousculée à la suite d'une tragédie - la mort de sa soeur jumelle, brutalement décédée.
Il décide alors de réunir ses cinq anciens meilleurs amis, que le temps a sensiblement séparés, dans le collège désert de leur enfance, en plein mois de juillet.
Un ultime moment entre potes, qui peut se voir comme une parenthèse tout en mélancolie et en nostalgie, la convocation tendre des vestiges du passé où chacun, inéluctablement, va peu à peu retomber en enfance.
Copyright Wayna Pitch |
Sortie quasiment à point nommé vu son titre (juillet... tu l'as), le film se fait une sympathique comédie dramatique sous fond de deuil où le rire et le désespoir forment un ballet certes engourdi par quelques maladresses évidentes.(apanage de tout premier effort), mais d'une sincérité et d'une authenticité difficilement discutable.
Film de potes qui ne révolutionne absolument rien (et on ne lui demande jamais de le faire), aussi dynamique et emprunt d'une douce excentricité qu'il n'a jamais peur d'affronter ses propres émotions, La recréation de juillet est de ses petites surprises/fantaisies estivales que l'on a pas forcément vu venir, mais qui fait chaud au cœur.
Jonathan Chevrier