[CRITIQUE] : Zootopie
Réalisateur : Rich Moore et Byron Howard
Acteurs : avec les voix de Ginnifer Goodwyn, Jason Bateman, J.K. Simmons, Idris Elba, Octavia Spencer,...
Distributeur : The Walt Disney Company France
Budget : -
Genre : Animation, Aventure, Comédie, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h48min.
Synopsis :
Zootopia est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopia !Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque …
Critique :
Zootopie : Quand Disney touche au buddy movie ça donne une pépite référencée à mort, rythmée, intelligente et moderne. Un bijou d'animation— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) February 15, 2016
Tout comme la firme à la lampe, l'animation made in Disney semble avoir repris du poil de la bête depuis le carton impressionnant du sympathique La Reine des Neiges; une bonne tenue encore plus joliment confirmé par le très réussi Les Nouveaux Héros, premier film d'animation impliquant des super-héros pour le studio aux grandes oreilles (et une réponse direct au chef d’œuvre Les Indestructibles du jadis ennemi - mais aujourd'hui membre de la même écurie - Pixar).
Reste que de voir la major replonger aussi vite dans ses traditionnels dessins animés animaliers, avait de quoi effrayer un brin, et ce même si le bien nommé Zootopie avait plus d'un argument dans sa besace pour convaincre les cinéphiles un poil endurcis que nous sommes.
Mais comme dit plus haut, Zootopie n'est pas une prise de risque anodine, puisqu'au-delà de la simple aventure d'animaux aux caractéristiques très humaines, le film de Rich Moore (papa de Volt et Raiponce) et Byron Howard se veut comme un buddy movie tout droit sortie des 80's version divertissement familial au sein d'une cité entièrement peuple de mammifères ou proies et prédateurs vivent en harmonie.
Autant dire donc que sur le papier, le duo marquait déjà plus d'un bon point...
Zootopie (Zootopia en v.o) donc, ou le nom d'une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent !
On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown.
Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres.
Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopia !
Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine.
Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque…
En reprenant l'une des traditions du catalogue Disney tout en lui apportant ce qu'il faut de modernité et d'intelligence pour ne pas tomber dans une quelconque redite ronflante, Moore et Howard font de leur nouveau long une belle et étonnante aventure débordant de créativité et d'inventivité, sous fond d'enquête policière/amicale aussi rigolote et sympathique que joliment prenante.
Référencé à mort, porté par une B.O. au poil et un humour franchement brillant (la scène du paresseux est déjà culte) mais surtout pourvu d'un univers à la richesse remarquable tant la ville de Zootopia fourmille de détails dans sa conception, censé convenir à toutes les espèces (différentes aussi bien dans leur tailles que dans leurs modes de vie); Zootopie s'amuse a constamment aligner les parallèles entre les protagonistes et les êtres humains mais également avec la société actuelle (la charge est mesurée, mais on reconnait bien là une certaine critique de la politique mondiale actuelle, dominée par la peur de l'autre) au sein d'une intrigue bien ficelée et aux multiples niveaux de lecture.
Drôle, maline, attachante et porté par un casting vocal original tout simplement royal, la cuvée 2016 made in Disney certes un poil tronquée par une morale bateau (la quête de soi, l'adversité, la lutte contre la différence et les préjugés), est sans conteste l'une des péloches animées les plus réjouissantes qui nous aura été donné de voir ces derniers mois dans les salles obscures - avec Snoopy et les Peanuts.
Une franche et solide réussite au capital sympathie imposant, un honnête et dynamique divertissement familiale finalement plus Sherlock que Basil, Détective Privé, et ce n'est franchement pas plus mal...
Jonathan Chevrier