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[CRITIQUE] : The Last Kingdom : Sept rois doivent mourir


Réalisateur : Edward Bazalgette
Acteurs : Alexander Dreymon, Harry Gilby, Mark Rowley,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Drame, Historique.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h51min

Synopsis :
Film qui conclut la série The Last Kingdom.

Après la mort du roi Édouard, Uhtred de Bebbanburg et ses alliés continuent le combat à travers un royaume fracturé, dans l'espoir de parvenir enfin à unir l'Angleterre.



Critique :


Alors que nous sommes tous orphelins de la vénérée Vikings depuis plus de deux ans maintenant (ne parlez pas de Vikings : Valhalla, merci), voilà maintenant que la toute aussi excellente The Last Kingdom (dont elle était un joli complément, sans en atteindre la maestria sauvage et captivante), épopée médiévale basée sur les romans de Bernard Cornwell, tire également sa révérence du côté de la plateforme au Toudoum, nous laissant avec un film de conclusion sous fond de bon gros épisode spectaculaire et badass.

Un final sous forme d'apothéose qui s'échine à raccrocher tous les wagons jusqu'ici intelligemment agencés, en tentant à la fois de conclure dignement l'édifice du show en offrant une ultime aventure à un Uhtred de Bebbanburg - né Saxon mais élevé par des Vikings -, mais aussi en draguant un hypothétique nouveau public qui serait, il est vrai, un poil largué par ce Seven Kings Must Die d'
Edward Bazalgette, qui parle avant tout et surtout aux fans.

Copyright Netflix

Reprenant quelque temps après la fin de la cinquième saison, le film vient rompre l'harmonie de l'Angleterre autant que la quiétude d'un Uhtred perturbé à la fois par la mort du roi Edward, remettant en question le règne partagé au cœur des terres saxonnes (un Aethelstan sous influence tente de rompre une Angleterre unie en conquérant tous les royaumes), mais aussi par la prophétie inquiétante de la voyante Ingrith, selon laquelle " Sept rois doivent mourir, ainsi que la femme que vous aimez "...

Toute cette tension sanglante et barbare couplées à des sous-intrigues un brin entassées (le charme même d'une série qui a mûrie avec le temps, et est devenue de plus en plus addictive), aussi fidèle à l'époque qu'à la série dont il est le point final, mène avec entrain à THE bataille (la bataille de Brunanburh en 937 après JC, merci Wikipedia), mise en images de manière férocement enthousiasmante et immersive jusqu'à son dénouement prévisible mais déchirant, avec un Uhtred aux portes du Valhalla.
Seven Kings Must Die se fait conclusion un brin expéditive et simplifiée certes mais respectueuse de son matériau d'origine, qui nous permet de faire un dernier au-revoir à ce qui fut l'une des meilleures créations Netflix.


Jonathan Chevrier


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