[CRITIQUE] : L'Éléphante du magicien
Réalisatrice : Wendy Rogers
Acteurs : avec les voix de Noah Jupe, Benedict Wong, Brian Tyree Henry, Miranda Richardson, Mandy Patinkin,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Animation, Aventure, Fantastique, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h43min
Synopsis :
Un jeune garçon volontaire relève le défi lancé par un roi : accomplir trois tâches impossibles en échange d'une éléphante magique… et de la chance de réaliser sa destinée !
Critique :
Quoiqu'en diront les mauvaises langues (plus faciles à contredire qu'on le pense), le catalogue animation de Netflix, sensiblement nourrit par une Sony Pictures qui bazarde à l'aveugle même ses meilleurs efforts, s'avère décemment plus défendables que la majorité des catalogues des grosses majors Hollywoodiennes, d'autant qu'elle n'hésite jamais à mixer les tons que les genres (traditionnel, stop-motion,...).
Du Pinocchio de Guillermo Del Toro au Monstre des mers de Chris Williams en passant par Wendell & Wild de Henry Selick, Les Mitchell contre les Machines de Mike Rianda où encore Le Dragon-génie de Chris Appelhans pour ne parler que des plus récents, les bons exemples sont nombreux.
En ce sens, l'arrivée - en catimini - ce week-end de L'Éléphante du magicien, estampillé premier long-métrage de la wannabe cinéaste Wendy Rogers et adapté du roman populaite populaire éponyme de Kate DiCamillo, avait de quoi incarner un petit rendez-vous sympatoche entre deux grosses productions d'un été des blockbusters qui commence de plus en plus tôt (février... en même temps, il n'y a plus de saison hein, allez).
Mauvaise pioche cela dit, tant la péloche vient contredire l'affirmation du dessus (damn...) en incarnant une adaptation dénuée de tout émerveillement et qui se perd dans un équilibre tonale férocement bancal, jonglant avec maladresse entre la comédie fantastique (timide), le film familial et la tragédie mélancolico-déprimante, tout en faisant se percuter à la fois l'ode à l'imaginaire et à la candeur de l'enfance, une exploration du chagrin et de la tristesse refoulés et... l'exploitation et la violence envers les animaux.
Sacré programme casse-gueule pour une séance schizophrène qui ne sait jamais réellement sur quel pied danser ni jamais vraiment à qui s'adresser.
Fébrilement entortillé autour d'une double quête pourtant attachante (celle d'un môme orphelin de guerre, Peter, pour avoir l'éléphante qui lui permettra - selon une diseuse de bonne aventure - de retrouver sa petite soeur, Adele, dont il a été séparé pendant la guerre) que viennent plomber plusieurs sous-intrigues sombres et tragiques, L'Éléphante du magicien est d'une lourdeur pachydermique (pardon) malgré le soin réel apporté à son animation (surtout la modélisation de l'éléphante), une histoire attachante qui aurait mérité d'uniquement s'attacher aux aléas de son jeune héros pour créer une vraie emprise/empathie émotionnelle.
Mais son ton trop austère et dépourvu de chaleur, en font une séance à la fois oubliable mais aussi et surtout férocement déceptive.
Jonathan Chevrier
Acteurs : avec les voix de Noah Jupe, Benedict Wong, Brian Tyree Henry, Miranda Richardson, Mandy Patinkin,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Animation, Aventure, Fantastique, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h43min
Synopsis :
Un jeune garçon volontaire relève le défi lancé par un roi : accomplir trois tâches impossibles en échange d'une éléphante magique… et de la chance de réaliser sa destinée !
Critique :
Fébrilement entortillé autour d'une quête pourtant attachante que vient plomber à la fois une gestion tonale maladroite ainsi que plusieurs sous-intrigues tragiques, #LÉléphanteDuMagicien est d'une lourdeur pachydermique (pardon...) malgré le soin réel apporté à son animation. pic.twitter.com/ETsPv7eiVH
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) March 19, 2023
Quoiqu'en diront les mauvaises langues (plus faciles à contredire qu'on le pense), le catalogue animation de Netflix, sensiblement nourrit par une Sony Pictures qui bazarde à l'aveugle même ses meilleurs efforts, s'avère décemment plus défendables que la majorité des catalogues des grosses majors Hollywoodiennes, d'autant qu'elle n'hésite jamais à mixer les tons que les genres (traditionnel, stop-motion,...).
Du Pinocchio de Guillermo Del Toro au Monstre des mers de Chris Williams en passant par Wendell & Wild de Henry Selick, Les Mitchell contre les Machines de Mike Rianda où encore Le Dragon-génie de Chris Appelhans pour ne parler que des plus récents, les bons exemples sont nombreux.
En ce sens, l'arrivée - en catimini - ce week-end de L'Éléphante du magicien, estampillé premier long-métrage de la wannabe cinéaste Wendy Rogers et adapté du roman populaite populaire éponyme de Kate DiCamillo, avait de quoi incarner un petit rendez-vous sympatoche entre deux grosses productions d'un été des blockbusters qui commence de plus en plus tôt (février... en même temps, il n'y a plus de saison hein, allez).
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Mauvaise pioche cela dit, tant la péloche vient contredire l'affirmation du dessus (damn...) en incarnant une adaptation dénuée de tout émerveillement et qui se perd dans un équilibre tonale férocement bancal, jonglant avec maladresse entre la comédie fantastique (timide), le film familial et la tragédie mélancolico-déprimante, tout en faisant se percuter à la fois l'ode à l'imaginaire et à la candeur de l'enfance, une exploration du chagrin et de la tristesse refoulés et... l'exploitation et la violence envers les animaux.
Sacré programme casse-gueule pour une séance schizophrène qui ne sait jamais réellement sur quel pied danser ni jamais vraiment à qui s'adresser.
Fébrilement entortillé autour d'une double quête pourtant attachante (celle d'un môme orphelin de guerre, Peter, pour avoir l'éléphante qui lui permettra - selon une diseuse de bonne aventure - de retrouver sa petite soeur, Adele, dont il a été séparé pendant la guerre) que viennent plomber plusieurs sous-intrigues sombres et tragiques, L'Éléphante du magicien est d'une lourdeur pachydermique (pardon) malgré le soin réel apporté à son animation (surtout la modélisation de l'éléphante), une histoire attachante qui aurait mérité d'uniquement s'attacher aux aléas de son jeune héros pour créer une vraie emprise/empathie émotionnelle.
Mais son ton trop austère et dépourvu de chaleur, en font une séance à la fois oubliable mais aussi et surtout férocement déceptive.
Jonathan Chevrier