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[CRITIQUE] : Seven Sisters



Réalisateur : Tommy Wirkola
Acteurs : Noomi Rapace, Glenn Close, Willem Defoe,...
Distributeur : SND
Budget : -
Genre :  Thriller, Science-Fiction.
Nationalité : Américain, Britannique, Français, Belge.
Durée : 2h03min.

Synopsis : 
2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles. Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront chacune leur tour partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparait mystérieusement…




Critique :




Depuis Millenium premier du nom, on est tombé éperdument amoureux de la sublime Noomi Rapace, petit bout de femme badass à souhait, qui a la particularité d'être totalement investi dans ses rôles, même les plus indéfendables.



Une caractéristique qui rend de facto son nouveau long métrage férocement immanquable.
Sept Noomi pour le prix d'une (le rêve ♡) au sein d'une dystopie SF au casting aussi accrocheur (Rapace, Glenn Glose, Willem Defoe,...) que son pitch (une planète terre surpeuplée, politique d'enfant unique, des septuplées partageant une seule et même jusqu'a ce que l'une d'elle disparaît), Seven Sisters n'était redouté, au fond, que pour la présence un poil effrayante de Tommy Wirkola à la réalisation; papa de nombreux nanars divertissants mais loin d'être inoubliables.




Vraiment " one woman show " d'une Noomi on fire et dirigé avec amour par un cinéaste bien conscient qu'elle est la reine de son jeu, Seven Sisters est un solide B movie décomplexé, tendu et féroce, louchant du coin de l'oeil les séduisantes productions alarmistes des 70's/80's avec sa société futuriste hantée (sans compter ses emprunts sérieux à la brillante Orphan Black) avant de pleinement épouser une enquête/quête de vérité prenante et assumant clairement ses penchants bis.
Si le scénario n'arrive jamais vraiment à atteindre les ambitions majeurs du film - incarner une satire sociale référence -, autant dans ses nombreuses incohérences que son twist final mal-amené, Wirkola, plutôt habile caméra au poing (c'est plus sobre et maîtrisé que sur ses anciens essais), mise entièrement sur ses personnages vedettes.




Sept soeurs croquées avec finesse tant chacune, affublé d'un prénom correspondant à tous les jours de la semaine, à sa propre personnalité et provoque instinctivement l'empathie chez le spectateur.
Oeuvre sombre (presque perverse dans le fond) et prenante loin du four redouté par sa campagne promotionnelle plus que timide, sans effets spéciaux tapageurs, consciente de ses défauts et s'attachant intelligemment à ses personnages; Seven Sisters est un divertissement estival fun, honnête et à la noirceur étonnante , qui vaut décemment son pesant de popcorn.
Une bien bonne surprise, que l'on a pas forcément vu venir...



Jonathan Chevrier




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