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[CRITIQUE] : The Jane Doe Identity


Réalisateur : André Øvredal
Acteurs : Emile Hirsch, Brian Cox, Ophelia Lovibond,...
Distributeur : Wild Bunch Distribution
Budget : -
Genre : Épouvante-Horreur, Thriller.
Nationalité : Britannique, Américain.
Durée : 1h39min.

Synopsis :
Quand la police leur amène le corps immaculé d’une Jane Doe (expression désignant une femme dont on ignore l’identité), Tommy Tilden et son fils, médecins-légistes, pensent que l’autopsie ne sera qu’une simple formalité. Au fur et à mesure de la nuit, ils ne cessent de découvrir des choses étranges et inquiétantes à l’intérieur du corps de la défunte. Alors qu’ils commencent à assembler les pièces d’un mystérieux puzzle, une force surnaturelle fait son apparition dans le crématorium...




Critique :


Papa du singulier et buzzé du found footage Troll Hunter, gros nanar aussi modeste qu'il est férocement ambitieux et réussi, le cinéaste norvégien André Øvredal n'avait pas encore eu l'occasion de " transformer " l'essai incarné par son premier long, et le bonhomme aura in fine décidé de mettre six piges pour se remettre derrière une caméra; et outre-Atlantique qui plus est, histoire de bien faire les choses.
Petite péloche d'épouvante du moment, au sein d'une année ciné 2017 totalement vampirisée par le masterpiece Grave de Julia Ducournau, The Jane Doe Identity va gentiment mais surement tenté de se faire un trou dans nos salles obscures, entre deux blockbusters rutilants.


Passé par le dernier PIFF et récompensé à Gerardmer - rien que ça -, le film suit l'histoire rocambolesque d'un père et de son fils, deux médecins-légistes d'un crématorium, qui vont très vite enquêter sur la mystérieuse défunte dont ils viennent de recevoir le corps, dite carcasse aux mille et un secrets...
Petite série B horrifique aussi surprenante et gore que prenante, foisonnante d'idées et tourné façon huis-clos/enquête contre-la montre sévèrement bousculée par l'arrivée tonitruante du surnaturel - à la mythologie plutôt convaincante -, The Jane Doe Identity dynamite l'aspect calme et fascinant de l'autopsie, pour mieux y juxtaposer un moment de cinéma sous tension, voyeur et flippant; un thriller haletant qui ne renouvelle certes pas le genre qu'il aborde avec un respect sans borne, mais qui apporte joliment sa pierre à l'édifice.


Élégant, efficace et captivant, porté par une ambiance oppressante, une réalisation maitrisée et un casting appliqué (les mésestimés Brian Cox et Emile Hirsch), le second métrage du bien nommé Øvredal ne pète pas dans la soie de l'originalité, mais envoie suffisamment du petit bois pour divertir même le plus réfractaire au cinéma de genre récent.
Bref, le genre de surprise que l'on aimerait voir plus souvent dans les salles obscures...


Jonathan Chevrier



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