Box-office US du week-end du 18/01/2025 : Keke Palmer plus forte que Gege Butler !

Courtesy of Sony Pictures Releasing

Contre toute attente, la comédie façon Friday au féminin, One of them days avec le tandem Keke Palmer/SZA relègue Gege Butler à la cinquième place (6,6M$/26,1M$) et prend les commandes (11,6M$), devant un Mufasa toujours fringant (13,2M$/188,7M$), et un Wolf Man qui n'a pas vraiment croqué la concurrence (10,5M$).

Force est d'admettre que l'on n'aurait pas vraiment une pièce sur la comédie One of them days avec le tandem Keke Palmer/SZA et pourtant, le film Lawrence Laumont tire son épingle du jeu malgré une grille de sortie moins conséquente que la concurrence - 2675 -, et prend les commandes avec un joli ratio de 11,6M$, soit un bon million de plus que Wolf Man, LA grosse sortie du week-end qui se paye un accueil critique glacial - mais mérité.

Avec 10,5M$ sur ses terres avec une grille de salles confortable - 3354 -, le film, dont le budget est plafonné à 7M$ hors campagne promotionnelle (c'est du Blumhouse ++), et 16,8M$ en comptant les recettes à travers le globe, le film est néanmoins, déjà, une affaire rentable pour la firme de Jason Blum et Universal Pictures.

Sans grosse sortie dans son escarcelle la semaine passait, le plutôt solide actionner Criminal Squad : Pantera de Christian Gudegast, suite de l'excellent Criminal Squad qui louchait gentiment sur Heat (là, on vire sensiblement plus proche de la saga Fast & Furious), prenait tranquillement les commandes mais commence déjà à se gameller passé son second week-end, malgré un bon ratio de 26,1M$ sur 3008 salles.

Pas de quoi s'inquiéter encore, mais avec des recettes globales pour le moment à 32,3M$ sur dix jours, et un budget plafonné à 40M$, et donc un seuil de rentabilité établi à 80M$, ce bon vieux Gege Butler n'est pas encore prêt à se payer un vrai hit en salles...

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Même si son arrivée en salles était, saison différente oblige, en deçà des chiffres du précédent opus (72,1M$), Sonic 3, le film se paye une carrière bien au-dessus des espérances (il est déjà au-delà des recettes maison du second film), puisqu'il claque un joli 216,4M$ de recettes après cinq semaines - 422,3M$ en recettes globales - et un arc de 3306 salles (pas mal, pour un budget estimé à 122M$, hors campagne promotionnelle, et donc un seuil de rentabilité établi à 244M$), lui qui s'était déjà offert le deuxième meilleur démarrage pour un film PG sorti au mois de décembre, depuis Le Monde de Narnia : La Sorcière blanche, le lion et l'armoire magique en 2005.
Sacré hold-up pour une franchise dont le quatrième opus est déjà officiellement en production, et dont la sortie est prévue pour 2027.

Mais si Sonic rit, c'est Mufasa et la firme aux grandes oreilles qui comptent résolument plus les billets verts, puisque le pas folichon Mufasa : Le Roi Lion de Barry Jenkins, qui ne pète pas vraiment les records à la différence de son ainé - qui avait franchit sans forcer le milliard de recettes -, s'offre certes un moins bon ratio à la maison que le hérisson sur la même période (205,8M$ sur un arc de 3555 salles), mais au ratio globale, il grimpe jusqu'aux portes des 600M$ - 591,9M$ - après cinq semaines donc, de quoi sabrer le champagne tout de même pour un film dont le budget plafonne à 200M$, hors campagne promotionnelle, et un seuil de rentabilité établi à 400M$ minimum.

Une ultime bonne affaire quand-même pour Disney, dans les comptes 2024.

Passé Noël et le jour de l'an, Nosferatu de Robert Eggers continue de toujours attirer beaucoup plus de spectateurs que Bob Dylan et Un Parfait Inconnu de James Mangold, malgré un classement Rated R et des critiques mitigées : 89,4M$ sur un arc de 2545 salles après quatre semaines en terres ricaines, contre 57,5M$ sur un arc de 2500 salles pour le biopic de Mangold.

C'est donc bel et bien le plus gros succès de Eggers outre-Atlantique, et il n'a pas eu trop de mal à rembourser son maigre budget (50M$, hors campagne promotionnelle, ce qui établit un seuil de rentabilité à 100M$), d'autant qu'il a atteint les 156,4M$ en recettes globales - 58,4M$ pour Un Parfait Inconnu.

Ce sera plus coton pour Un Parfait Inconnu, sont le budget est estimé entre 60 et 70M$...

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Jolie petite carrière pour Babygirl de Halina Reijn, qui perd un peu de salles pour son cinquième week-end, récolte 25,3M$ sur 1460 salles - pour 20M$ de budget (le film est sorti ce mercredi par chez nous).

De son côté, Better Man de Michael Gracey, le biopic singulier de Robbie Williams, passé de 8 à 1290 salles (!) sur sa troisième semaine d'exploitation le week-end dernier, confirme son flop : 1,8M$ de recettes pour un budget estimé à 110M$, hors campagne promotionnelle. 

Ouch, c'est ce qu'on appelle un bide intersidéral...

Alors oui, évidemment, quand bien même les médias US ont tentés de vendre leur opposition comme un simili-Barbenheimer - " Glicked " -, il était acquis vu la saison, que ni Wicked ni Gladiator 2 allaient faire exploser les compteurs ensemble, et que l'un des deux films s'en sortirait mieux que l'autre - Wicked vu les estimations et le classement rated R du dernier Scott.
Et ça n'a pas manqué, tant la première partie de la comédie musicale de John M. Chu récolte 464,5M$ sur ses neuf semaines d'exploitation et un arc de 2352 salles, ce qui en fait le plus gros démarrage de tous les temps pour une comédie musicale, et sans forcer l'un des plus gros hits de 2024.

Avec 709,6M$ de recettes globale en contant l'international, et un budget estimé entre 145 et 150M$ pour cette première partie (idem pour la seconde, ce qui fait un seuil de rentabilité établi à entre 290 et 300M$ par film), là aussi, comme chez Disney, tout est bon pour Universal Pictures.

Gladiator 2 s'en sort plutôt bien aussi in fine, avec un bon ratio de 172M$ sur 614 salles, ce qui fait grimper son ratio globale à 458,7M$ de recettes après neuf semaines d'exploitation.

On est tout juste au-delà de son seuil de rentabilité (444M$, pour un budget estimé à 222M$, hors campagne promotionnelle), lui qui est d'ailleurs disponible en VOD, outre-Atlantique, depuis le 24 décembre.

Pas de quoi valider un troisième opus espéré par Scott pour autant, même si la rumeur annonce que la production serait déjà lancée.

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Relégué juste au pied du Top 5 après avoir passé trois semaines sur le trône de leader, Vaiana 2 tient toujours en respect la concurrence en s'offrant un ratio maousse costaud de 442,7M$ après huit semaines sur 2825 salles, et pas moins de 1,012 milliard de $, si on compte les recettes à l'international.

C'est simple, il continue brillamment sur sa lancée après s'être offert le meilleur démarrage de tous les temps sur un week-end de cinq jours, pour un week-end de Thanksgiving et même le meilleur week-end ever pour un film Disney (sur cinq jours comme sur trois jours, avec 135,5M$ de recettes sur ses terres, soient 5M$ de plus que La Reine des Neiges 2 et ses 130,5M$).

Tout continue de rouler en ce moment pour la firme aux grandes oreilles, après les razzias de Vice Versa 2 et Deadpool & Wolverine...

Source

1. One of them days (1) $11,600,000/$11,600,000 (total USA)

2. Mufasa : Le Roi Lion (5) $11,530,000/$205,828,338 (total USA)

3. Wolf Man (1) $10,550,000/$10,550,000 (total USA) 

4. Sonic 3, le film (5) $8,600,000/$216,497,862 (total USA)

5. Criminal Squad : Pantera (2) $6,600,000/$26,175,028 (total USA)

6. Vaiana 2 (8) $6,068,000/$442,798,932 (total USA)

7. Nosferatu (4) $4,300,000/$89,400,560 (total USA) 

8. Un Parfait Inconnu (4) $3,796,000/$57,575,001 (total USA) 

9. Wicked (9) $3,550,000/$464,514,255 (total USA)

10. Babygirl (5) $2,021,674/$25,365,388 (total USA)