[CRITIQUE] : Harold et le Crayon Magique
Réalisateur : Carlos Saldanha
Acteurs : Zachary Levi, Lil Rel Howery, Zooey Deschanel, Jemaine Clement,...
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Budget : -
Genre : Aventure, Animation, Comédie, Famille, Fantastique.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h29min
Synopsis :
Quand il est un personnage de son livre, le téméraire Harold peut donner vie à tout ce qu'il souhaite d'un simple trait de son crayon violet magique. Une fois adulte, Harold décide de se dessiner hors de son livre et de se projeter dans le monde réel, où il découvre qu'il a tant à apprendre sur la vie et notre monde. De plus, son fidèle crayon violet pourrait déclencher des situations bien plus cocasses qu'il ne l'aurait imaginé. Lorsque son crayon magique et les pouvoirs illimités qu'il contient, tombent entre de mauvaises mains, il faudra toute la créativité d'Harold et de ses amis pour sauver à la fois son monde et le monde réel.
Critique :
Il y avait déjà quelque chose de gênant, voire même de profondément irritant, à l'idée de voir Zachary Levi, éternel adolescent que l'on avait - sincèrement - aimé dans la chemise et la cravate rouge de Chuck Bartowski (Chuck à jamais dans nos cœurs d'ados nostalgiques), gentiment se ridiculiser en grand benêt super-héroïque au coeur de deux divertissements à la limite du défendable - le correct Shazam et son immonde suite.
Mais depuis qu'il s'est fait un soutien inconditionnel de Donald Trump dans sa course à un second mandat présidentiel, il est désormais acquis que le bonhomme a suffisamment touché le fond du fond de la honte, pour ne plus nous surprendre.
Monumentale erreur - où presque -, avec Harold et le Crayon Magique d'un Carlos Saldanha définitivement lessivé depuis la mort de feu Blue Sky, film familial limité et ennuyé qui ne profite jamais du champ des possibles incroyables de son matériau d'origine, pour offrir une séance si ce n'est divertissante, au moins un tant soit peu décente.
Réimagination léthargique et plus où moins inspirée du classique de Crockett Johnson, qui a servit de pivot pour de nombreuses œuvres littéraires au fil du temps - Max et les Maximonstres en tête -, l'histoire ne suit plus celle d'un gamin espiègle dont le crayon magique pouvait concevoir ses propres aventures, ses propres créatures et autres personnages farfelus simplement en les dessinant.
Nope, elle suit bien cette fois celle d'un trentenaire naïf (Levi, en mode Shazam Premium +), un proto-Tom Hanks dans Big qui possède exactement le même crayon et se déplace dans le monde moderne sans rien n'en connaître - pas même l'ironie, c'est con -, avec ses deux amis (Moose et Porcupine, qui deviennent inexplicablement humains à ce moment précis) en portant son propre pyjama, désireux qu'il est de rencontrer son propre créateur.
Un adulte se lie avec un môme (instant cringe) introverti qui a du mal à se faire des amis et ensemble, et qui s'enseigneront entre deux, trois facéties, quelques valeurs tout en chamalows (Boom, le pouvoir de l'amour et de l'amitié) parce que... joker.
Tout en clichés et en manque cruel d'inventivité (à tel point que s'en est limite impressionnant de voir un film prônant le pouvoir de l'imaginaire, être aussi dénué de créativité et d'envie), définitivement trop léger et juvénile pour attirer autre chose qu'un public en bas âge, Harold et le Crayon Magique, duquel il n'y a rien à sauver où presque (le génial Jermaine Clement et... c'est tout), à au moins le bon temps de ne pas trop faire s'éterniser son débat et de ne pas dépasser les 90 minutes.
C'est déjà ça...
Jonathan Chevrier
Acteurs : Zachary Levi, Lil Rel Howery, Zooey Deschanel, Jemaine Clement,...
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Budget : -
Genre : Aventure, Animation, Comédie, Famille, Fantastique.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h29min
Synopsis :
Quand il est un personnage de son livre, le téméraire Harold peut donner vie à tout ce qu'il souhaite d'un simple trait de son crayon violet magique. Une fois adulte, Harold décide de se dessiner hors de son livre et de se projeter dans le monde réel, où il découvre qu'il a tant à apprendre sur la vie et notre monde. De plus, son fidèle crayon violet pourrait déclencher des situations bien plus cocasses qu'il ne l'aurait imaginé. Lorsque son crayon magique et les pouvoirs illimités qu'il contient, tombent entre de mauvaises mains, il faudra toute la créativité d'Harold et de ses amis pour sauver à la fois son monde et le monde réel.
Critique :
Tout en clichés et en manque cruel d'inventivité, définitivement trop léger et juvénile pour attirer autre chose qu'un public en bas âge,#HaroldEtLeCrayonMagique, duquel il n'y a rien à sauver où presque (juste Jermaine Clement), à au moins le bon ton de ne pas dépasser les 90min pic.twitter.com/wZGBt0zIwX
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) October 16, 2024
Il y avait déjà quelque chose de gênant, voire même de profondément irritant, à l'idée de voir Zachary Levi, éternel adolescent que l'on avait - sincèrement - aimé dans la chemise et la cravate rouge de Chuck Bartowski (Chuck à jamais dans nos cœurs d'ados nostalgiques), gentiment se ridiculiser en grand benêt super-héroïque au coeur de deux divertissements à la limite du défendable - le correct Shazam et son immonde suite.
Mais depuis qu'il s'est fait un soutien inconditionnel de Donald Trump dans sa course à un second mandat présidentiel, il est désormais acquis que le bonhomme a suffisamment touché le fond du fond de la honte, pour ne plus nous surprendre.
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Monumentale erreur - où presque -, avec Harold et le Crayon Magique d'un Carlos Saldanha définitivement lessivé depuis la mort de feu Blue Sky, film familial limité et ennuyé qui ne profite jamais du champ des possibles incroyables de son matériau d'origine, pour offrir une séance si ce n'est divertissante, au moins un tant soit peu décente.
Réimagination léthargique et plus où moins inspirée du classique de Crockett Johnson, qui a servit de pivot pour de nombreuses œuvres littéraires au fil du temps - Max et les Maximonstres en tête -, l'histoire ne suit plus celle d'un gamin espiègle dont le crayon magique pouvait concevoir ses propres aventures, ses propres créatures et autres personnages farfelus simplement en les dessinant.
Nope, elle suit bien cette fois celle d'un trentenaire naïf (Levi, en mode Shazam Premium +), un proto-Tom Hanks dans Big qui possède exactement le même crayon et se déplace dans le monde moderne sans rien n'en connaître - pas même l'ironie, c'est con -, avec ses deux amis (Moose et Porcupine, qui deviennent inexplicablement humains à ce moment précis) en portant son propre pyjama, désireux qu'il est de rencontrer son propre créateur.
Un adulte se lie avec un môme (instant cringe) introverti qui a du mal à se faire des amis et ensemble, et qui s'enseigneront entre deux, trois facéties, quelques valeurs tout en chamalows (Boom, le pouvoir de l'amour et de l'amitié) parce que... joker.
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Tout en clichés et en manque cruel d'inventivité (à tel point que s'en est limite impressionnant de voir un film prônant le pouvoir de l'imaginaire, être aussi dénué de créativité et d'envie), définitivement trop léger et juvénile pour attirer autre chose qu'un public en bas âge, Harold et le Crayon Magique, duquel il n'y a rien à sauver où presque (le génial Jermaine Clement et... c'est tout), à au moins le bon temps de ne pas trop faire s'éterniser son débat et de ne pas dépasser les 90 minutes.
C'est déjà ça...
Jonathan Chevrier