Box-office US du week-end du 23/08/2024 : Deadpool et Wolverine reprennent les commandes et Eric Draven bouffe ses plumes

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Pour une poignée de dollars (bon, plus de deux millions), Deadpool & Wolverine (18,3M$/577,2M$) reprend les commandes du B.O. à Alien : Romulus (16,2M$/72,6M$), là où Blink Twice de Zoë Kravitz mais surtout The Crow de Rupert Sanders, démarrent petit (7,3M$ vs 4,6M$) et n'approchent même pas du podium.

Dans un week-end où ils avaient un petit boulevard pour, au moins, accroché le podium, l'excellent Blink Twice, premier long-métrage de Zoë Kravitz et le désespérant The Crow de Rupert Sanders, prennent plus la sauce qu'autre chose, quand bien même le premier était un pari assez osé sur le papier.

Si le film de Kravitz ne devrait pas être un gros four pour la Warner, lui qui récolte 7,3M$ sur un gros arc de salles 3067 salles (14M$ à l'international sur cinq jours, pour un budget de 20M$ - et donc un seuil de rentabilité établit à minimum 40M$), c'est en revanche une sacré douche froide pour les nouvelles aventures d'Éric Draven, qui révolte un peu moins de 5M$ (4,6M$) sur 2752 salles.

Trop faible pour un budget qui avoisinerait les 60M$, hors campagne promotionnelle.

Un flop à la hauteur de Borderlands de Eli Roth, adaptation catastrophique du jeu vidéo éponyme, qui se gamelle sévère avec 15,1M$ après trois semaines d'exploitation, sur un arc désormais de 1145 salles (24,2M$ à l'international), pour un budget estimé à 115M$ - hors campagne promotionnelle.

C'était prévisible certes, mais la douche reste quand-même glaciale.

Fort de critiques étonnamment élogieuses, Alien : Romulus, septième film de la franchise Alien chapeauté par Fede Alvarez, s'offre un solide démarrage sur ces terres, tellement qu'il s'est offert le meilleur second premier week-end de la saga à son arrivée, juste derrière Prometheus et ses 52M$.

Avec 72,6M$ sur 3915 salles après douze jours, et pas moins de 225,4M$ à l'international, le film perd de peu les commandes du B.O mais rembourse déjà son investissement (80M$ de budget, hors campagne promotionnelle), de quoi laisser présager un avenir radieux (et tout en fan service ?) pour la saga du côté de la firme aux grandes oreilles...

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C'était couru d'avance, mais Marvel peut quand-même gentiment se frotter les mains.

Estampillé seul film de 2023 pour un MCU qui balance gentiment au placard sa phase du Multiverse, Deadpool & Wolverine de Shawn Levy casse la baraque et reprend même son trône de leader, même si tous ses secrets sont déjà sur la toile.

Avec 577,2M$ de recettes sur ses propres terres après cinq semaines d'exploitation - sur un arc 3840 salles -, le film s'était déjà offert le meilleur démarrage de l'histoire pour un film classé R, mais aussi le huitième meilleur démarrage tout classement confondu, juste derrière Jurassic World (208M$), bien loin de Deadpool premier du nom (132M$) en 2016, et de sa suite en 2018 (125M$); mais également le meilleur démarrage de l'année outre-Atlantique, avec 50M$ de plus que Vice-Versa 2 (155M$).

Grâce à lui, le MCU est officiellement devenu la seule franchise de l'histoire du cinéma à dépasser les 30 milliards de dollars de recettes.

Une carrière canon qui se note aussi à l'international, puisque le film s'offre un joli ratio de 1,211 milliard de $ sur la même période.

Carton maousse costaud donc, lui dont le budget plafonne à 200M$, alors que Disney aurait dépensé la somme rondelette de 100M$ pour en faire sa promotion - selon le site Variety -, plaçant dès lors son seuil de rentabilité à, au moins, 600M$.

Une formalité déjà remplie en une dizaine de jours...

Il reste devant le petit carton " bad buzzé " du moment, It Ends with us de Justin Baldoni avec Blake Lively, hit aussi bien maison (120,8M$ sur 3839 salles après trois semaines, pour 25M$ de budget hors campagne promotionnelle) qu'à l'international (179,9M$), là où Trap, dernier long-métrage en date de M. Night Shyamalan s'en sort franchement pas aussi bien tant il chute déjà du Top 10 après un mois d'exploitation, mais n'est pas si à plaindre que ça sur ses recettes globales.

Avec un ratio moyen de 38,5M$ sur ses terres sur un arc de 1604 salles, et un budget avoisinant les 30M$ (hors campagne promotionnelle), le film, qui atteint les 71,5M$ à l'international, est donc, malgré tout, une affaire rentable pour la Warner.

Méchamment redouté, Twisters, reboot/suite du (très) chouette disaster movie des 90s Twister de Jan De Bont, était annoncé comme un petit flop sur ses terres à la vue de son budget costaud : 200M$ hors campagne promotionnelle.

Seulement, les analystes se sont méchamment mis le doigt dans l'œil et ont un peu trop mésestimé le pouvoir attractif de la next big thing d'Hollywood qu'est devenu Glen Powell, puisque le film de Lee Isaac Chung caracole déjà à un joli ratio de 248,6M$ sur 3206 salles, après six semaines d'exploitation.

Pas mal, lui qui atteint dans le même temps, 347,3$ à l'international.

Alors certes, le seuil de rentabilité (400M$ minimum) est encore un peu loin, mais c'est une bonne nouvelle pour un projet dont on ne donnait pas cher de la peau il y a encore quelques semaines...

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Avec six films au compteur dont deux spin-offs, la franchise Moi, moche et méchant ronronne d'un point de vue qualitatif mais s'avère toujours aussi fédératrice dans les salles obscures.
Avec 348,2M$ sur ses terres après huit semaines - sur un arc de 2591 salles -, Moi, moche et méchant 4, qui s'est offert le meilleur démarrage de la franchise sur ses terres, une bonne tête devant Les Minions (115,7M$), se porte tout aussi bien à l'international, avec un bon ratio de 885,3M$.

Au-delà d'être un temps le meilleur démarrage de l'année, loin devant Dune : Deuxième Partie (82,5M$) mais aussi et surtout le plus gros hit de 2024 (aux US comme dans le monde), Vice-Versa 2 de Kelsey Mann a également réussit la prouesse d'être le deuxième meilleur démarrage de l'histoire de la firme à la lampe Pixar, juste derrière Les Indestructibles 2 (182M$), mais aussi le meilleur démarrage à l'international pour un film d'animation américain, juste devant La Reine des Neiges 2 (140M$ vs 135M$).

Et depuis, les records ne cessent de tomber.
Avec 646,3M$ sur ses terres après onze semaines - et désormais sur un arc de 1560 salles -, et 1,649 milliard de $ à l'international, le film n'a eu aucun mal à rembourser son confortable budget - 200M$ - ni à devenir le plus gros carton de l'année, en attendant le ratio final de l'autre épouvantail de la firme aux grandes oreilles, Deadpool & Wolverine.
Mieux, il est allé chercher sans forcer les 1,243 milliards de $ de recettes globales des Indestructibles 2, et est devenu tranquillement le plus gros succès de l'histoire de la firme à la lampe.

Source

1. Deadpool & Wolverine (5) $18,300,000/$577,203,366 (total USA)
2. Alien : Romulus (2) $16,200,000/$72,639,383 (total USA)
3. Jamais Plus - It Ends with us (3) $11,850,000/$120,824,077 (total USA)

4. Blink Twice (1) $7,323,661/$7,323,661 (total USA)
5. The Forge (1) $6,600,000/$6,600,000 (total USA)
6. Twisters (5) $6,200,000/$248,670,475 (total USA)
7. Coraline (Ressortie spéciale 15ème anniversaire) (2) $5,006,175/$24,072,262 (total USA)

8. The Crow (1) $4,600,000/$4,600,000 (total USA)
9. Moi, moche et méchant 4 (8) $4,400,000/$348,279,740 (total USA)
10. Vice-Versa 2 (11) $2,100,000/$646,311,114 (total USA)

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