[CRITIQUE] : Kursk
Réalisateur : Thomas Vinterberg
Acteurs : Matthias Schoenaerts, Léa Seydoux, Colin Firth,...
Distributeur : EuropaCorp Distribution
Budget : -
Genre : Historique, Drame
Nationalité : Danois, Français, Belge, Luxembourgeois.
Durée : 1h57min
Synopsis :
KURSK relate le naufrage du sous-marin nucléaire russe K-141 Koursk, survenu en mer de Barents le 12 août 2000. Tandis qu’à bord du navire endommagé, vingt-trois marins se battent pour survivre, au sol, leurs familles luttent désespérément contre les blocages bureaucratiques qui ne cessent de compromettre l’espoir de les sauver.
Critique :
On avait laissé Thomas Vinterberg l’année dernière, avec La Communauté qui restituait le Copenhague des années 70 et s’intéressait à la formation d’une communauté. Mais il pose cette fois sa caméra dans la Russie des années 2000 pour relater une tragédie survenue dans la Flotte du Nord pendant un exercice. Dix-huit ans après les faits, Vinterberg propose de se replonger dans les faits pour livrer un film catastrophe ambitieux.
C’était le 12 août de l’an 2000. Les marins de la Flotte du Nord se prépare à un exercice. Mais, à cause d’un missile instable, le célèbre sous-marin (la fierté de la nation) K-141 explose et fait naufrage, emportant avec lui de nombreux marins. Quelques chanceux (ou peut-être pas) cependant survivent à l’explosion mais restent coincés au fin fond de la mer, sans moyen de communication. Mais l’orgueil de la Russie fait que la nouvelle parvient aux oreilles des familles et des médias que plus tard (sans ajouter que le drame a eu lieu alors que Poutine venait juste d'accéder au pouvoir). Les autorités peinent à secourir les survivants à cause d’un équipement non entretenu et dépassé. Bien évidemment, il était hors de question de demander de l’aide aux pays étrangers.
Le film commence par un mariage : celui de Pavel (joué par Matthias Schweighöfer), un membre de l’équipage de Mikhail (Matthias Schoenaerts). Une belle façon de présenter les protagonistes, des hommes bons, des époux attendrissants. Ils vivent dans un petit village, se connaissent tous. Ils sont capables d’actes désintéressés pour rendre heureux les autres (comme vendre leur montre de marin pour payer le champagne du mariage de leur ami). Ces hommes embarquent à bord du K-141 Kursk et ne reviendront jamais.
Même si cet événement est connu de tous, Thomas Vinterberg arrive à le rendre prenant au tout début du film. Les scènes d’explosions sont réussies et montrent bien l’horreur de la situation. Là où le bât blesse, c’est pour la suite. Kursk se met dans un rythme de paresseux. Le montage alterné (le branlebas de combat sur terre et l’attente en mer) est sacrément redondant. Il y a donc un vide pendant toute la deuxième partie du film, jusqu’au sauvetage en question. L’empressement reprend le dessus et le spectateur se prend à espérer. Mais la fin ne change malheureusement pas et ce sera le cœur serré que l’on sortira de la salle.
Si Vinterberg excelle dans les moments intimistes sur terre (le mariage et surtout l’enterrement à la fin), il peine à intéresser dans les passages en mer à cause d’un montage redondant et lassant. Un film en demi-teinte donc.
Laura Enjolvy
KURSK relate le naufrage du sous-marin nucléaire russe K-141 Koursk, survenu en mer de Barents le 12 août 2000. Tandis qu’à bord du navire endommagé, vingt-trois marins se battent pour survivre, au sol, leurs familles luttent désespérément contre les blocages bureaucratiques qui ne cessent de compromettre l’espoir de les sauver.
Critique :
Porté par une première moitié accrocheuse avant de sombrer dans la seconde, poliment engoncée dans un rythme de croisière (très) redondant - malgré un final poignant -,#Kursk n'en reste pas moins un drame prenant sur une incroyable et douloureuse tragédie humaine (@CookieTime_LE) pic.twitter.com/DXpNCSxdPC— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 11 octobre 2018
On avait laissé Thomas Vinterberg l’année dernière, avec La Communauté qui restituait le Copenhague des années 70 et s’intéressait à la formation d’une communauté. Mais il pose cette fois sa caméra dans la Russie des années 2000 pour relater une tragédie survenue dans la Flotte du Nord pendant un exercice. Dix-huit ans après les faits, Vinterberg propose de se replonger dans les faits pour livrer un film catastrophe ambitieux.
C’était le 12 août de l’an 2000. Les marins de la Flotte du Nord se prépare à un exercice. Mais, à cause d’un missile instable, le célèbre sous-marin (la fierté de la nation) K-141 explose et fait naufrage, emportant avec lui de nombreux marins. Quelques chanceux (ou peut-être pas) cependant survivent à l’explosion mais restent coincés au fin fond de la mer, sans moyen de communication. Mais l’orgueil de la Russie fait que la nouvelle parvient aux oreilles des familles et des médias que plus tard (sans ajouter que le drame a eu lieu alors que Poutine venait juste d'accéder au pouvoir). Les autorités peinent à secourir les survivants à cause d’un équipement non entretenu et dépassé. Bien évidemment, il était hors de question de demander de l’aide aux pays étrangers.
Le film commence par un mariage : celui de Pavel (joué par Matthias Schweighöfer), un membre de l’équipage de Mikhail (Matthias Schoenaerts). Une belle façon de présenter les protagonistes, des hommes bons, des époux attendrissants. Ils vivent dans un petit village, se connaissent tous. Ils sont capables d’actes désintéressés pour rendre heureux les autres (comme vendre leur montre de marin pour payer le champagne du mariage de leur ami). Ces hommes embarquent à bord du K-141 Kursk et ne reviendront jamais.
Même si cet événement est connu de tous, Thomas Vinterberg arrive à le rendre prenant au tout début du film. Les scènes d’explosions sont réussies et montrent bien l’horreur de la situation. Là où le bât blesse, c’est pour la suite. Kursk se met dans un rythme de paresseux. Le montage alterné (le branlebas de combat sur terre et l’attente en mer) est sacrément redondant. Il y a donc un vide pendant toute la deuxième partie du film, jusqu’au sauvetage en question. L’empressement reprend le dessus et le spectateur se prend à espérer. Mais la fin ne change malheureusement pas et ce sera le cœur serré que l’on sortira de la salle.
Si Vinterberg excelle dans les moments intimistes sur terre (le mariage et surtout l’enterrement à la fin), il peine à intéresser dans les passages en mer à cause d’un montage redondant et lassant. Un film en demi-teinte donc.
Laura Enjolvy