[CRITIQUE] : À mon seul désir
Réalisatrice : Lucie Borleteau
Avec : Zita Hanrot, Louise Chevillotte, Laure Giappiconi, Pedro Casablanc,...
Distributeur : Pyramide Distribution
Budget : -
Genre : Drame
Nationalité : Français.
Durée : 1h57min
Synopsis :
Vous n’avez jamais été dans un club de strip-tease ? Mais vous en avez déjà eu envie ... au moins une fois... vous n’avez pas osé, c’est tout. Ce film raconte l'histoire de quelqu'un qui a osé.
Critique :
Avec : Zita Hanrot, Louise Chevillotte, Laure Giappiconi, Pedro Casablanc,...
Distributeur : Pyramide Distribution
Budget : -
Genre : Drame
Nationalité : Français.
Durée : 1h57min
Synopsis :
Vous n’avez jamais été dans un club de strip-tease ? Mais vous en avez déjà eu envie ... au moins une fois... vous n’avez pas osé, c’est tout. Ce film raconte l'histoire de quelqu'un qui a osé.
Critique :
Constamment à la lisière de la fable burlesque voire même un brin fantasmagorique, #ÀMonSeulDésir, vraie ode sensuelle et sensorielle à la sororité, questionne les notions de regards et conte avec énergie les parcours de femmes fortes prenant pleinement possession de leurs corps. pic.twitter.com/4l9so3JrPx
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) April 4, 2023
Si toutes routes mènent à Rome selon le dicton, tous les César du meilleur espoir eux ne mènent pas forcément à une brillante carrière au sein d'un paysage cinématographique actuel où tout n'est qu'une question de choix, mais où seul les bons sont réellement pris en compte.
Assurément rare sur grand écran, la magnifique Zita Hanrot s'échine à bien choisir ses projets quitte à, justement, solidement se positionner entre les questions de qualité et de quantité des propositions, pour preuve ses trois dernières partitions à avoir atteintes nos salles obscures : La vie scolaire de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, Rouge de Farid Bentoumi et Annie Colère de Blandine Lenoir.
Tout comme À mon seul désir de Lucie Borleteau, que l'on avait laissé avec le magnifique Une Chanson douce, merveille de thriller psychologique à la lisière du cinéma de Roman Polanski porté par une exceptionnelle Karin Viard.
C'est un parcours tout aussi déroutant - en apparence - qu'elle ausculte au travers de son nouvel effort, celui d'une femme qui désire devenir strip-teaseuse non pas par " obligation " où dans un souci alimentaire (voire dans un hypothétique statut de victime d'une situation), mais bien par vocation, en total adéquation avec son envie d'explorer pleinement sa sensualité et les potentielles limites de celle-ci, en faisant totalement abstraction du quand qu'en-dira-t-on.
Un personnage fascinant dans sa manière d'oser, de n'avoir pas peur de bousculer sa vision du monde quitte à, justement, bousculer où épouser celle des autres, à accepter l'invitation de l'inattendu même s'elle n'est pas une heureuse aventure.
C'est cette bouffée de liberté issu d'un captivant récit d'apprentissage (avant tout et surtout de soi), et in fine pas si éloigné de son premier effort, Fidelio, qui irrigue tous les pores d'une puissante odyssée au féminin où la pluralité des points de vues divergents autant que du rapport à la création artistique, enlace une légèreté salutaire, dénuée de tout jugement putassier voire même de tout voyeurisme racoleur (sensualité ne rime pas avec nudité) envers ses femmes fortes volontairement hors des normes et des prétendus valeurs moralistes d'une société contemporaine doucement hypocrite.
Constamment à la lisière de la fable burlesque voire même un brin fantasmagorique, À mon seul désir, vraie ode sensuelle et sensorielle à la solidarité et à la sororité, questionne les notions de regards et conte avec énergie et enthousiasme les parcours de femmes fortes prenant pleinement possession de leurs corps, de leurs images et même de leurs destinées, dans un drame à la fois lumineux, foutraque et pas exempt de douleurs.
Une sacrée séance.
Jonathan Chevrier
Assurément rare sur grand écran, la magnifique Zita Hanrot s'échine à bien choisir ses projets quitte à, justement, solidement se positionner entre les questions de qualité et de quantité des propositions, pour preuve ses trois dernières partitions à avoir atteintes nos salles obscures : La vie scolaire de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, Rouge de Farid Bentoumi et Annie Colère de Blandine Lenoir.
Tout comme À mon seul désir de Lucie Borleteau, que l'on avait laissé avec le magnifique Une Chanson douce, merveille de thriller psychologique à la lisière du cinéma de Roman Polanski porté par une exceptionnelle Karin Viard.
Copyright Pyramide Distribution |
C'est un parcours tout aussi déroutant - en apparence - qu'elle ausculte au travers de son nouvel effort, celui d'une femme qui désire devenir strip-teaseuse non pas par " obligation " où dans un souci alimentaire (voire dans un hypothétique statut de victime d'une situation), mais bien par vocation, en total adéquation avec son envie d'explorer pleinement sa sensualité et les potentielles limites de celle-ci, en faisant totalement abstraction du quand qu'en-dira-t-on.
Un personnage fascinant dans sa manière d'oser, de n'avoir pas peur de bousculer sa vision du monde quitte à, justement, bousculer où épouser celle des autres, à accepter l'invitation de l'inattendu même s'elle n'est pas une heureuse aventure.
C'est cette bouffée de liberté issu d'un captivant récit d'apprentissage (avant tout et surtout de soi), et in fine pas si éloigné de son premier effort, Fidelio, qui irrigue tous les pores d'une puissante odyssée au féminin où la pluralité des points de vues divergents autant que du rapport à la création artistique, enlace une légèreté salutaire, dénuée de tout jugement putassier voire même de tout voyeurisme racoleur (sensualité ne rime pas avec nudité) envers ses femmes fortes volontairement hors des normes et des prétendus valeurs moralistes d'une société contemporaine doucement hypocrite.
Copyright Pyramide Distribution |
Constamment à la lisière de la fable burlesque voire même un brin fantasmagorique, À mon seul désir, vraie ode sensuelle et sensorielle à la solidarité et à la sororité, questionne les notions de regards et conte avec énergie et enthousiasme les parcours de femmes fortes prenant pleinement possession de leurs corps, de leurs images et même de leurs destinées, dans un drame à la fois lumineux, foutraque et pas exempt de douleurs.
Une sacrée séance.
Jonathan Chevrier