[CRITIQUE] : Fountain of Youth
Réalisateur : Guy Ritchie
Avec : John Krasinski, Natalie Portman, Eiza González, Domnhall Gleeson, Carmen Ejogo, Stanley Tucci,...
Distributeur : Apple TV
Budget : -
Genre : Action, Aventure.
Nationalité : Américain.
Durée : 2h05min
Synopsis :
Deux frères et sœurs se retrouvent et s'associent pour trouver la mythologique fontaine de jouvence qui confère l'immortalité à ceux qui y boivent.
C'était l'histoire d'un naufrage annoncé avec tellement d'assurance et de complaisance, que même le visionnage le plus enthousiaste du monde (d'autant plus à une époque où Cannes vampirise l'attention des cinéphiles, à tel point que la proposition en salles se fait presque rachitique en comparaison des semaines précédentes), ne pouvait empêcher l'inéluctable.
Imaginez l'embrouille, un Guy Ritchie fraîchement échappé d'un cinéma d'action qui lui réussit plutôt bien (tout du moins, avec le Stath' dans les parages), s'en va voir si le billet vert est plus vert du côté de che Apple Originals, en concoctant un blockbuster bruyant et globe-trotter bâti sur presque rien, qui aurait fait le bonheur des grosses majors il y a deux - voire trois - décennies.
Divertissement d'aventure aux décors interchangeables façon resucée d'Indiana Jones et la Dernière Croisade, de Da Vinci Code (un mauvais exemple qui prend tout son sens ici) et de Benjamin Gates, Fountain of Youth est un véritable aveu d'échec créatif comme de faillite cinématographique où chaque référence rappelle aux spectateurs avertis ce que ce film n'est pas et ne sera jamais, fruit d'une écriture laborieuse bardée de dialogues, supposément plein d'esprits, tout aussi épouvantablement insipides qu'il ne suscite que sporadiquement - et encore - les rires.
Sur un tout petit peu moins de deux heures qui en paraissent franchement le double, jamais le scénario fantomatique et sans enjeux (on suit, simplement, l'histoire d'un aventurier du dimanche poursuivi par Interpol pour plusieurs vols d'œuvres d'art, embarque sa sœur réticente et en plein divorce qui menace la garde de son fils, dans la quête d'une vie : la mythique fontaine de Jouvence, pour le compte d'un milliardaire malade et, évidemment, ce voyage épique et plein d'embûches va les rapprocher comme jamais) ne cherche à fournir un tant soit peu de liant pour que l'on se soucie de l'intrigue comme des personnages, là où les comédiens, qui semblent s'éclater au moins autant que nous (John Krasinski et Natalie Portman ne sont absolument pas à l'aise dans leurs rôles respectifs, et ça se sent), ne distille la moindre envie et peinent à trouver une quelconque alchimie commune.
Rythmé à la truelle, dépourvu d'envie et d'imagination à tous les niveaux (même dans une action pas si dégueulasse où Guy Ritchie est, au-delà quelques effets de voltige, en pilote automatique), Fountain of Youth nous lance sans inspiration à la recherche d'excitation dans une odyssée lisse et ennuyée chiche en sensations fortes, dont on ressort résolument plus irrité qu'enthousiasmé.
La grosse mauvaise blague du moment.
Jonathan Chevrier
Avec : John Krasinski, Natalie Portman, Eiza González, Domnhall Gleeson, Carmen Ejogo, Stanley Tucci,...
Distributeur : Apple TV
Budget : -
Genre : Action, Aventure.
Nationalité : Américain.
Durée : 2h05min
Synopsis :
Deux frères et sœurs se retrouvent et s'associent pour trouver la mythologique fontaine de jouvence qui confère l'immortalité à ceux qui y boivent.
C'était l'histoire d'un naufrage annoncé avec tellement d'assurance et de complaisance, que même le visionnage le plus enthousiaste du monde (d'autant plus à une époque où Cannes vampirise l'attention des cinéphiles, à tel point que la proposition en salles se fait presque rachitique en comparaison des semaines précédentes), ne pouvait empêcher l'inéluctable.
Imaginez l'embrouille, un Guy Ritchie fraîchement échappé d'un cinéma d'action qui lui réussit plutôt bien (tout du moins, avec le Stath' dans les parages), s'en va voir si le billet vert est plus vert du côté de che Apple Originals, en concoctant un blockbuster bruyant et globe-trotter bâti sur presque rien, qui aurait fait le bonheur des grosses majors il y a deux - voire trois - décennies.
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Copyright Apple TV+ |
Divertissement d'aventure aux décors interchangeables façon resucée d'Indiana Jones et la Dernière Croisade, de Da Vinci Code (un mauvais exemple qui prend tout son sens ici) et de Benjamin Gates, Fountain of Youth est un véritable aveu d'échec créatif comme de faillite cinématographique où chaque référence rappelle aux spectateurs avertis ce que ce film n'est pas et ne sera jamais, fruit d'une écriture laborieuse bardée de dialogues, supposément plein d'esprits, tout aussi épouvantablement insipides qu'il ne suscite que sporadiquement - et encore - les rires.
Sur un tout petit peu moins de deux heures qui en paraissent franchement le double, jamais le scénario fantomatique et sans enjeux (on suit, simplement, l'histoire d'un aventurier du dimanche poursuivi par Interpol pour plusieurs vols d'œuvres d'art, embarque sa sœur réticente et en plein divorce qui menace la garde de son fils, dans la quête d'une vie : la mythique fontaine de Jouvence, pour le compte d'un milliardaire malade et, évidemment, ce voyage épique et plein d'embûches va les rapprocher comme jamais) ne cherche à fournir un tant soit peu de liant pour que l'on se soucie de l'intrigue comme des personnages, là où les comédiens, qui semblent s'éclater au moins autant que nous (John Krasinski et Natalie Portman ne sont absolument pas à l'aise dans leurs rôles respectifs, et ça se sent), ne distille la moindre envie et peinent à trouver une quelconque alchimie commune.
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Rythmé à la truelle, dépourvu d'envie et d'imagination à tous les niveaux (même dans une action pas si dégueulasse où Guy Ritchie est, au-delà quelques effets de voltige, en pilote automatique), Fountain of Youth nous lance sans inspiration à la recherche d'excitation dans une odyssée lisse et ennuyée chiche en sensations fortes, dont on ressort résolument plus irrité qu'enthousiasmé.
La grosse mauvaise blague du moment.
Jonathan Chevrier