[CRITIQUE] : En passant pécho
Réalisateur : Julien Royal
Avec : Hedi Bouchenafa, Nassim Lyes, Fred Testot,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Comédie, Action, Policier.
Nationalité : Français.
Durée : 1h39min
Synopsis :
Hedi et Cokeman sont les deux pires dealers de Paris. Arnaqueurs à la petite semaine, ils survivent en faisant passer des carambars pour des barrettes de shit. C’est la Hess !!! Fatigués de ce train de vie, leur quotidien va considérablement s’éclaircir lors du mariage de Zlatana, la petite sœur d'Hedi, avec un grand baron de la drogue : Arsène Van Gluten. Ce dernier, sous la pression de sa nouvelle femme, leur fournira plusieurs kilos de Mojo Mango, du cannabis de toute première main. Hedi et Cokeman ont enfin l’opportunité d’ouvrir leur propre réseau. Persuadés que cela signifie pour eux la fin de la galère, ils ignorent encore que ce n’est que le début des problèmes…
Critique :
Il est beau de se dire que parfois, dans sa grandeur cosmique et infiniment insondable, le karma frappe à la bonne porte de ceux l'ayant convoqué - évidemment - sans forcément le vouloir.
Voir comment un premier long-métrage sous LSD, décérébré, sans le moindre sens et résolument tourné vers le public adolescent/adulescent - puisque l'extension sur grand écran des délires d'une web-série populaire dispo sur YouTube -, être l'oeuvre de Julien Royal, fils de l'une des papesses hexagonales de la défense de mordre moral de notre chère jeunesse (à qui elle a contribué au saccage en règle des matinées/après-midis télévisés), est d'une ironie infiniment savoureuse; surtout quand le tout est produit et distribué par ce abominable tueur de culture (non) qu'est Netflix.
Arpentant le terrain miné (et même sévèrement impraticable, soyons honnêtes) dans le cinéma français, de la stoner comedy appuyant mignon sur l'accélérateur de la défonce (genre La Beuze en plus fracassé), avec quasiment rien dans sa besace (script prétexte et sans aucune substance, dialogues boursouflés aux punchlines ne faisant que rarement mouches, direction d'acteurs au ras des pâquerettes,...) pour tenir la longueur ne serait-ce que passé la première demie heure, En passant pécho sauce long coche savamment toutes les cases du mauvais délire étiré plus que de raison et pourtant, arrive à tirer une sympathie improbable à son égard tant il a tout de l'effort tellement décomplexé et (volontairement) débile, qu'il en est presque réjouissant.
Irrésistiblement con et jusqu'au-boutiste à mort (autant dans son humour potacho-vulgaire que sa violence), foncièrement gras et ne volant jamais plus haut qu'un pet fuyant dans le vent (même dans le cabotinage en règle et génial de sa galerie de seconds couteaux de luxe, que ce soit Charlotte Gabris ou Fred Testot, au diapason), le film assume tout du long son statut d'OFNI/film à sketchs bancal ne parlant uniquement ou presque qu'à ses fans de la première heure.
Parfois, vraiment parfois, un peu de gras dans son régime cinématographique, cela ne fait pas si mal que cela.
Jonathan Chevrier
Avec : Hedi Bouchenafa, Nassim Lyes, Fred Testot,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Comédie, Action, Policier.
Nationalité : Français.
Durée : 1h39min
Synopsis :
Hedi et Cokeman sont les deux pires dealers de Paris. Arnaqueurs à la petite semaine, ils survivent en faisant passer des carambars pour des barrettes de shit. C’est la Hess !!! Fatigués de ce train de vie, leur quotidien va considérablement s’éclaircir lors du mariage de Zlatana, la petite sœur d'Hedi, avec un grand baron de la drogue : Arsène Van Gluten. Ce dernier, sous la pression de sa nouvelle femme, leur fournira plusieurs kilos de Mojo Mango, du cannabis de toute première main. Hedi et Cokeman ont enfin l’opportunité d’ouvrir leur propre réseau. Persuadés que cela signifie pour eux la fin de la galère, ils ignorent encore que ce n’est que le début des problèmes…
Critique :
Arpentant le terrain salement impraticable de la stoner comedy à la française appuyant mignon sur l'accélérateur de la défonce, #EnPassantPecho, franchement débile, jusqu'au-boutiste et ne volant jamais plus haut qu'un pet fuyant dans le vent, réserve son petit lot de rires gras pic.twitter.com/sTX0UBpNmF
— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) February 11, 2021
Il est beau de se dire que parfois, dans sa grandeur cosmique et infiniment insondable, le karma frappe à la bonne porte de ceux l'ayant convoqué - évidemment - sans forcément le vouloir.
Voir comment un premier long-métrage sous LSD, décérébré, sans le moindre sens et résolument tourné vers le public adolescent/adulescent - puisque l'extension sur grand écran des délires d'une web-série populaire dispo sur YouTube -, être l'oeuvre de Julien Royal, fils de l'une des papesses hexagonales de la défense de mordre moral de notre chère jeunesse (à qui elle a contribué au saccage en règle des matinées/après-midis télévisés), est d'une ironie infiniment savoureuse; surtout quand le tout est produit et distribué par ce abominable tueur de culture (non) qu'est Netflix.
Copyright Netflix |
Arpentant le terrain miné (et même sévèrement impraticable, soyons honnêtes) dans le cinéma français, de la stoner comedy appuyant mignon sur l'accélérateur de la défonce (genre La Beuze en plus fracassé), avec quasiment rien dans sa besace (script prétexte et sans aucune substance, dialogues boursouflés aux punchlines ne faisant que rarement mouches, direction d'acteurs au ras des pâquerettes,...) pour tenir la longueur ne serait-ce que passé la première demie heure, En passant pécho sauce long coche savamment toutes les cases du mauvais délire étiré plus que de raison et pourtant, arrive à tirer une sympathie improbable à son égard tant il a tout de l'effort tellement décomplexé et (volontairement) débile, qu'il en est presque réjouissant.
Irrésistiblement con et jusqu'au-boutiste à mort (autant dans son humour potacho-vulgaire que sa violence), foncièrement gras et ne volant jamais plus haut qu'un pet fuyant dans le vent (même dans le cabotinage en règle et génial de sa galerie de seconds couteaux de luxe, que ce soit Charlotte Gabris ou Fred Testot, au diapason), le film assume tout du long son statut d'OFNI/film à sketchs bancal ne parlant uniquement ou presque qu'à ses fans de la première heure.
Parfois, vraiment parfois, un peu de gras dans son régime cinématographique, cela ne fait pas si mal que cela.
Jonathan Chevrier