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[CRITIQUE] : Cosmic Sin

Réalisateur : Edward Drake
Avec : Bruce Willis, Frank Grillo, Brandon Thomas Lee,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Science fiction, Action, Aventure.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h28min.

Synopsis :
Un groupe de guerriers et de scientifiques doivent se battre pour protéger et sauver la race humaine menacée par une espèce extraterrestre hostile ayant la capacité d'infecter et de devenir les hôtes d'un corps humain.




Critique :


Caution vedette façon vieux briscard badass d'un nouveau bon gros nanar des familles ou il fait le strict minimum du minimum (gueule fatiguée, mode pilote automatique défaillant et sourire uniquement dans le porte-feuille et pas ailleurs), ce bon vieux Bruce Willis nous avait déjà vendu du DTV faisandé et a peine présentable en début de mois, avec le miribond et même pas bandant Anti-Life de de John Suits, trip science-fictionnel/spatial low cost comme on les aime (pas du tout).
Pas gêné pour un sou pour recommencer la même popote et nous la mettre profond, le revoilou deux semaines plus tard avec un gros nanar des familles qui ne ferait même pas frétiller les viandards qui se shootent continuellement aux séries Z : Cosmic Sin signé par un Edward Drake (co-scénariste sur Anti-Life, y'a pas de hasard) un poil trop fan de Battlestar Galactica... mais pas que.

Copyright 2020 Koch Films

Chiant à peu près la même tambouille qu'il avait fait pour l'étron de Suits (le futur qui ressemble étrangement au présent, une terre mourrante, des humains qui colonisent l'espace, des barbouzes flinguant de l'alien, blablabla...), le film incarne autant le fruit d'une exécution complètement ridicule - direction d'acteurs en tête, avec un Frank Grillo qu'on aurait voulu ailleurs - que d'un effort jamais vraiment sincère ni habile pour créer une action SF captivante et même un tant soit peu cohérente.
Fauché comme une prod de Roger Corman - l'inventivité et la débrouillardise en moins -, même si la photographie lumineuse de Brandon Cox tente continuellement de sauver les meubles, aussi bavard (avec des débats fragiles sur le génocide et le colonialisme) que mal luné (ça enchaine les fusillades mais pas une seule est mémorable ou cadrée convenablement), Cosmic Sin se veut comme la rencontre paresseuse et sous Prozac entre Battlestar Galactica et Doom, soit une péloche démotivée, décousue (et encore plus dans les émotions qu'il tente de susciter) et sans saveur.
Si Willis a décidé d'arrêter d'essayer de sauver sa carrière, on va faire la même chose pour mirer ses prochains films...


Jonathan Chevrier


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