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[CRITIQUE] : Love Hard

Réalisateur : Hernán Jiménez
Avec : Nina Dobrev, Jimmy O. Yang, Darren Barnet, Harry Shum Jr.,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Comédie, Romance.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h45min

Synopsis :
Une jeune femme de Los Angeles traverse le pays pendant les fêtes Noël pour surprendre l'homme qu'elle a rencontré sur Internet, mais découvre qu'elle s'est fait avoir.



Critique :


Il y a quelque chose d'assez fou dans le fait de se dire que la saison de noël à déjà commencé, d'autant quelle avait même sensiblement mis en sourdine Halloween dès la mi-octobre, démontrant autant l'appétence des gens pour cette période plus ou moins réconfortante (tout dépend comment son illusion/magie fonctionne auprès de chacun de nous), que la réussite indéniable d'un consumérisme galopant, qui risque bientôt de nous faire débuter les festivités dès la semaine de rentrée scolaire en septembre (nous n'en sommes pas si loin).
Rien d'étonnant à voir les films de noël avoir déjà envahit le petit écran et nos plateformes de streaming, Netflix étant même solidement armé de téléfilms originaux plus ou moins attrayant, pour tenir jusqu'au 25 décembre.
Premier du lot à débarquer : Love Hard de Hernán Jiménez, dont les petites facilités/fragilités sont savoureusement masqués autant par le charme que l'enthousiasme d'une Nina Dobrev impliquée (et incroyablement séduisante), et d'un Jimmy O. Yang doux et attachant (la vraie star du métrage).

Copyright Bettina Strauss/Netflix

Sorte de relecture moderne et sensiblement ajustée du Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, articulé sur une victime d'un catfish sur les sites de rencontres, Natalie (une habituée des mauvais choix qui se cristallise dans son vrai parcours du combattant sentimental, pour trouver sa moitié), qui prend la décision de faire la connaissance avec son faux crush tout en étant aidé par celui qui lui a menti pour la courtiser; le film déroule avec une certaine toutes les " manigances " honnêtes et souvent peu crédibles de la comédie romantique, enveloppées dans une écriture tendre et volontairement familière (jusque dans ses clins d'oeil aux classiques du genre), pour mieux incarner un divertissement si ce n'est pleinement accomplit, au moins joliment réconfortant et qui sait pleinement s'amuser avec la prévisibilité de ses rebondissements.
Drôle et franchement agréable, Love Hard ne pète pas fondamentalement dans la soie de l'originalité et aurait clairement pu crouler sous la poids de toutes ses références et comparaisons fortuites à ses pairs, mais il incarne in fine un petit bout de cinéma rafraîchissant et vivant au message certes simpliste mais essentiel : sois toujours toi-même.
Un vrai film de saison, tout simplement.


Jonathan Chevrier


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