[CRITIQUE] : Promesse
Réalisateur•trice : Thomas et Laurène Hug de Larauze
Acteurs : -
Distributeur : Wayna Pitch
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Français.
Durée : 1h31min
Synopsis :
Laurène, 22 ans, laisse derrière elle l’image d’une soif de vie débordante malgré la maladie, ainsi que des dizaines d’heures de vidéos qu’elle avait tournées pour partager son histoire. Personne n'a jamais vu ses images et ils s'étaient promis d’en faire un film avec son frère jumeau. Sur les traces de sa sœur, Thomas décide alors d'interroger sa mémoire, celle de sa famille et de réaliser sa promesse.
Au sein d'une distribution hexagonale de plus en plus imposante (une bénédiction comme une malédiction pour tous les cinéphiles, peut-être un peu moins pour les simples spectateurs), il y a des séances dont on n'attend pas forcément grand chose (ce qui est assez vulgaire annoncé comme cela certes, mais tu sais cher lecteur, l'honnêteté l'est aussi parfois), voire dont on a pas forcément connaissance de leur exploitation mais qui pourtant, presque contre une adversité imaginaire conçue par notre hypothétique prévision de ce qu'il a à nous offrir, arrivent à nous cueillir de la plus belle des manières, en nous assénant une petite cla-claque derrière la nuque qui remet toutes nos idées en place.
Elles sont rares ses séances, sporadiques même tant on s'échine à garder nos radars cinématographiques les plus alertes possibles, mais merveilleusement essentielles.
Promesse de Thomas et Laurène Hug de Larauze est, indiscutablement, de celles-ci, documentaire aussi délicat que solaire concocté par le premier, qui expose le combat digne et débordant de vie de sa sœur jumelle contre la leucémie, à travers les images qu’elle avait tournées pour partager son histoire - que personne n'avait encore vu, et dont ils s'étaient promis d'en faire un film.
Dénué de tout opportunisme putassier, l'effort se fait tout profondément touchant et vibrant dans sa manière de brosser sans misérabilisme et d'une manière incroyablement transparente (les espoirs comme les angoisses, dans les bons comme les mauvais jours, pour son courageux sujet comme pour ses proches), le parcours d'une femme qui sait son temps compter, et qui veut profiter de chaque instant qui lui ai donné, notamment avec sa famille joliment unie, pour bouffer le bonheur par la racine.
Un beau et bouleversant moment de cinéma à l'humanité incroyable.
Jonathan Chevrier
Acteurs : -
Distributeur : Wayna Pitch
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Français.
Durée : 1h31min
Synopsis :
Laurène, 22 ans, laisse derrière elle l’image d’une soif de vie débordante malgré la maladie, ainsi que des dizaines d’heures de vidéos qu’elle avait tournées pour partager son histoire. Personne n'a jamais vu ses images et ils s'étaient promis d’en faire un film avec son frère jumeau. Sur les traces de sa sœur, Thomas décide alors d'interroger sa mémoire, celle de sa famille et de réaliser sa promesse.
Au sein d'une distribution hexagonale de plus en plus imposante (une bénédiction comme une malédiction pour tous les cinéphiles, peut-être un peu moins pour les simples spectateurs), il y a des séances dont on n'attend pas forcément grand chose (ce qui est assez vulgaire annoncé comme cela certes, mais tu sais cher lecteur, l'honnêteté l'est aussi parfois), voire dont on a pas forcément connaissance de leur exploitation mais qui pourtant, presque contre une adversité imaginaire conçue par notre hypothétique prévision de ce qu'il a à nous offrir, arrivent à nous cueillir de la plus belle des manières, en nous assénant une petite cla-claque derrière la nuque qui remet toutes nos idées en place.
Elles sont rares ses séances, sporadiques même tant on s'échine à garder nos radars cinématographiques les plus alertes possibles, mais merveilleusement essentielles.
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Copyright Wayna Pitch Distribution |
Promesse de Thomas et Laurène Hug de Larauze est, indiscutablement, de celles-ci, documentaire aussi délicat que solaire concocté par le premier, qui expose le combat digne et débordant de vie de sa sœur jumelle contre la leucémie, à travers les images qu’elle avait tournées pour partager son histoire - que personne n'avait encore vu, et dont ils s'étaient promis d'en faire un film.
Dénué de tout opportunisme putassier, l'effort se fait tout profondément touchant et vibrant dans sa manière de brosser sans misérabilisme et d'une manière incroyablement transparente (les espoirs comme les angoisses, dans les bons comme les mauvais jours, pour son courageux sujet comme pour ses proches), le parcours d'une femme qui sait son temps compter, et qui veut profiter de chaque instant qui lui ai donné, notamment avec sa famille joliment unie, pour bouffer le bonheur par la racine.
Un beau et bouleversant moment de cinéma à l'humanité incroyable.
Jonathan Chevrier