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[1 CINÉPHILE = 1 FILM CULTE] : High Fidelity



#49. High Fidelity de Stephen Frears (2000)


" Un film dont j’avais déjà entendu parler par ma grande sœur, encore un énième film culte..…mais sans grand intérêt, puis je l’ai vu sur le tard et ce fut une bonne chose car High Fidelity relate le chapitre de la vie d’un homme au même stade que ma vie actuelle. Passée 25/27 ans, on commence à faire un bilan (déjà) de notre vie, nos expériences, notre carrière etc. Une ‘crise’ avant les 30 ans, ce qui peut paraitre aberrant de ressasser une vie encore jeune ou de rester dans un passé pas si lointain. C’est pourtant l’état d’esprit du personnage principale Rob Gordon, 28 ans incarné par un John Cusak tellement convaincant en propriétaire d’un magasin de Vinyl à Chicago fraichement séparé ou plutôt largué par sa copine. Rob se plaint d’être malheureux en amour et incompris des femmes en exprimant ses émotions à travers des tubes rock.
Tellement autocentré sur lui-même qu’il ne voit pas que le vrai problème c'est … Lui. Ce qui m’a rappelée une phase de ma vie ou je ne voyais rien de positif, une vie pas stable, fantasmer sur des choses que je ne voulais pas vraiment, faire les choses à moitié car il y a une peur cacher d’avancer. Même si je suis une très grand fan de musique, ma passion première est le cinéma comme Rob avec les Vinyl, je classe mes DVD en fonction de certaines périodes.




Toutes ces choses dont je me suis reconnu en Rob, ont été difficile pour moi de les voir, car lors de mon premier visionnage de High Fidelity, j’avais beaucoup aimé le film mais je sentais passé à côté de quelque chose de fort dans le message (Peut-être ne pas avouer à moi-même que j'étais comme lui) et surtout que le film fait partie de la prestigieuse liste des 500 meilleurs films de tout les temps, de plus le réalisateur est Stephen Frears, j’aime comment il magnifie les personnages même les plus détestables.
Donc deuxième visionnage et ce qui saute aux yeux rapidement c’est que Rob Gordon est un personnage antipathique, il le dit lui-même (le film casse le 4ème mur) égoïste en toute occasions, prétentieux surtout quand il s’agit de musique en doux mélomane, ce qui peut être énervant mais en devient un défaut comique, car son magasin « Championship Vinyl » est quasiment toujours désert, car l'accueil n'est pas particulièrement chaleureux envers les clients traiter comme inculte au sujet de la vrai musique (et l’assume totalement) surtout par Barry incarné par un Jack Black au top de sa forme dans une scène culte où il refuse de servir un client parce qu’il souhaite acheter le Vinyl de la chanson « I just called to say I love you » de Stevie Wonder car selon Barry c’est de la merde.
La musique est plus qu’une chose qu’on écoute dans ses écouteurs dans le train, mais une poésie faite pour nous faire pleurer, rire, exprimer une émotion, trouver des mots qu’on n'arriverait pas à trouver par soi-même. Une scène marquante de Rob qui explique que faire une compile de chansons est aussi dur qu’une rupture. 




La musique représente beaucoup pour Rob au point de faire un top 5 en toute occasions comme le top 5 de ses ruptures les plus marquantes, un top 5 des chansons lors de son décès (une scène très touchante), top 5 comment son ex fait l’amour etc. Rob essaye d’apaiser son esprit lors de ses top 5 ou de trouver des solutions au problème, cela n’a aucun intérêt et Rob Gordon va finir par le saisir lors d’une maladroite mais l’une des plus belle demande en mariage. Un moment de sincérité que j’aimerai voir plus souvent dans la vraie vie. Comme Rob tout au long du film quand on essaye de tout simplifier lors d’une remise en question sur notre vie nous finissons au final par faire tout le contraire.
High Fidelity est devenu l’un de mes films préféré aussi pour cette déclaration d’amour à la musique rock-punk des 60-70’ une savoureuse bande originale qui me rappelle un très beau film sur le rocksortie la même année « Presque célèbre - Almost Famous » deux films qui nous bascule dans une nostalgie dévorante et nostalgique d’un type de cinéma qui se fait rare aujourd’hui.
Rythmé par le magnifique morceau du Velvelt Underground – Oh ! Sweet Nuthin écrit par Lou Reed et la scène de fin qui se conclut par la règle d’or de Rob de ‘Comment faire une excellente compile’ sur une chanson de..... Stevie Wonder sur le très beau - I believe (When I fall in love again) qui résume totalement le film et me redonne le sourire."



Alyssa Adjaoui

Cinéphile/sériephile touchée par la grâce irrévérencieuse des années 90' poétesse par la littérature britannique. Fille spirituelle de Sylvester Stallone. Biberonné par Spielberg et Burton, éduqué à l'adolescence par le duo Tarantino/Fincher, artiste sensible par Steve Mcqueen II, enfant terrible comme Boyle, humour décalée transmis par Wright, femme battante par Bigelow, femme fatale par Scorsese, femme passionnée par Allen, Kubrick qui vole au dessus de ma tête.


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