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[CRITIQUE] : Capitaine Superslip



Réalisateur : David Soren
Acteurs : avec les voix de Loup-Denis Elion, David Kruger, Mark Lesser,...
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Budget : -
Genre : Animation, Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h29min.

Synopsis :
Georges Glousse et Harold Golade, deux copains de CM1 à l'imagination fertile, créent une BD qui raconte l'histoire d'un super-héros un peu barré, le Capitaine Superslip ! Un jour, alors que M. Chonchon, leur proviseur hargneux, menace de les séparer en les plaçant dans deux classes différentes, ils l'hypnotisent et le transforment en… Capitaine Superslip ! 

 


Critique :




Il y a ce petit côté un poil déstabilisant à voir que le jadis vénéré studio Dreamworks, semble une nouvelle fois littéralement distancé par une concurrence Pixarienne étant (définitivement ?) revenu de son douloureux passage à vide.
Entre des choix de productions hautement discutables (produire une nouvelle suite à Shrek au détriment d'un second opus au brillant Les Croods, pour ne citer que), et des péloches difficilement défendables même en laissant notre âme d'enfant aux commandes (Kung-Fu Panda 3, Les Trolls); la firme de tonton Spielby semble avoir définitivement perdu son mojo, et ce n'est pas le récent Baby Boss, qui aura contredit cette chute créative de plus en plus conséquente.



De retour alors que l'année ciné 2017 entame son dernier virage, Dreamworks nous offre cette foisnle bien nommé - et plus alléchant sur le papier - Capitaine Superslip, p
rojet complètement WTF sur le papier (et adapté d'une BD éponyme signée Treehouse Comics) contant les aventures rocambolesques de deux gamins inventifs qui, suite à la menace de leur proviseur de les séparer en les plaçant dans deux classes différentes, l'hypnotisent en le transformant en héros de leur BD, Capitaine Superslip (!); Capitaine Superslip  
est un divertissement familial franchement étonnant et couillu, un joli moment de cinéma bien cornaqué, sympatoche et fandard, misant tout ou presque sur un humour bas du front aussi absurde qu'il est constant.



Véritable péloche potache et un poil lourde, sorte de coquetterie Apatow-esque pour culottes courtes à l'absurdité totalement assumée, Capitaine Superslip mise toute son énergie et son dynamisme au sein une aventure déjantée, référencée (l'histoire respecte d'ailleurs au pied de la lettre le genre super-héroïque), certes un poil prévisible mais beaucoup moins formaté que les précédents essais " originaux " de la firme.
Mieux, outré une écriture plutôt séduisante de ses personnages principaux, bien croqués et attachants, le film se paye quelques piqûres scénaristiques plutôt pertinentes (notamment sur le corps enseignant), mais aussi une belle apologie de l'amitié et de l'imaginaire enfantin, quasiment sans limites.

Bref, c'est très bien mais on veut Dragons 3 maintenant, et vite...


Jonathan Chevrier