[CRITIQUE] : Transformers : Le Commencement
Réalisateur : Josh Cooley
Acteurs : avec les voix de Chris Hemsworth, Brian Tyree Henry, Scarlett Johansson, Keegan-Michael Key, Jon Hamm, Steve Buscemi, Laurence Fishburne,...
Distributeur : Paramount Pictures France
Budget : -
Genre : Animation, Aventure, Science-fiction.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h44min.
Synopsis :
Cette grande aventure familiale se déroule entièrement sur la planète Cybertron. Accompagné de la pugnace Elita et du drôlissime Bumblebee, Optimus Prime va devoir faire face à son ancien ami Megatron.
Critique :
Avant de se transformer en apologie du Kaboom dont seul Michael Bay en a le secret (puisque Roland Emmerich lui, l'a perdu), Transformers premier du nom, de loin le meilleur de la franchise avec le tendre Bumblebee de Travis Knight, avait une vraie saveur Amblin collée sur le dos de sa pellicule, entre le remake à peine masqué d'E.T. et du Géant de Fer, notamment dans sa première partie pleine de douceur, articulée autour de l'amitié touchante entre Sam Witwicky et Bumblebee avant de logiquement se transformer (haha) en un blockbuster sur un potentiel conflit mondial - mais aux USA -, oubliant partiellement que le sel du projet résidait aussi et surtout, sur le récit initiatique et adolescent des deux personnages.
Tonton Bay ayant volontairement rendu les armes depuis un bon moment, la Paramount, décidé à ne pas donner une suite aux aventures solos de Bumblebee (flop injuste au box-office oblige), et un peu échaudé face à la réception encore plus mitigée de Transformers : Rise of the Beasts signé Steven Caple Jr. (qui prépare actuellement le crossover avec la franchise G.I. Joe...), a donc pour la troisième fois en à peine six ans, joué la carte du legacyquel/prequel mais animée cette fois : Transformers : Le Commencement - tout est dans le titre - signé Josh " Toy Story 4 " Cooley.
Esquissé - de loin - dans l'introduction de Bumblebee, le film suit donc les origines des Transformers et, plus directement, celles de l'affrontement séculaire entre les Decepticons et les Autobots, dans une sorte de simili-buddy movie à l'ancienne (mais tout public) au cœur de Cybertron (plus directement son univers souterrain, Iacon City), vissée sur l'amitié appelée à faner - et les mensonges consentis de Sentinel Prime - entre l'impétueux Optimum Prime (Orion Pax) et le plus posé Megatron (D-16), s'inscrivant dans la droite lignée du récent reboot/legacyquel/prequel, lui aussi animé, des Tortues Ninja, mais aussi de l'esprit Amblin qui embaumait merveilleusement Bumblebee (et un peu le premier film de Michael Bay).
Trompant gentiment la prévisibilité de sa prose (ils vont devenir ennemis jurés et se péter la gueule en IMAX chez tonton Bay, next), à travers une aventure SF qui réinvente un brin ses personnages familiers, pour mieux les façonner tels que nous les connaissons aujourd'hui (sans trop de profondeur pour ne pas perdre trop vite les pluss jeunes), Cooley a le bon ton de mettre l'accent autant sur la mythologie Transformers (dont le lore est ici plus développé, et authentiquement abordé, que dans tous les films précédents) que sur la fraternité vacillante de son tandem titre, quitte à y injecter un semblant de pathos loin d'être désagréable (où à être un peu trop expéditif dans la transformation de Megatron) où à se laisser aller à une noirceur férocement salutaire.
Ajouté à ça une animation joliment épurée et dynamique (fruit d'un solide travail de chez Industrial Light & Magic), des notions d'humanité et de compassion jamais niaises, et un humour plutôt complice, et il n'en faudra pas plus pour faire de cette nouvelle monture robotisée, une excellente surprise.
Jonathan Chevrier
Acteurs : avec les voix de Chris Hemsworth, Brian Tyree Henry, Scarlett Johansson, Keegan-Michael Key, Jon Hamm, Steve Buscemi, Laurence Fishburne,...
Distributeur : Paramount Pictures France
Budget : -
Genre : Animation, Aventure, Science-fiction.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h44min.
Synopsis :
Cette grande aventure familiale se déroule entièrement sur la planète Cybertron. Accompagné de la pugnace Elita et du drôlissime Bumblebee, Optimus Prime va devoir faire face à son ancien ami Megatron.
Critique :
Jolie surprise que #TransformersLeCommencement, qui renoue avec l'énergie Amblin de l'excellent Bumblebee. Un petit bout de cinéma animé qui aborde avec authenticité le lore Transformers, tout en se focalisant habilement sur la fraternité vacillante entre Optimus et Megatron pic.twitter.com/qul0sLJ5GG
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) October 21, 2024
Avant de se transformer en apologie du Kaboom dont seul Michael Bay en a le secret (puisque Roland Emmerich lui, l'a perdu), Transformers premier du nom, de loin le meilleur de la franchise avec le tendre Bumblebee de Travis Knight, avait une vraie saveur Amblin collée sur le dos de sa pellicule, entre le remake à peine masqué d'E.T. et du Géant de Fer, notamment dans sa première partie pleine de douceur, articulée autour de l'amitié touchante entre Sam Witwicky et Bumblebee avant de logiquement se transformer (haha) en un blockbuster sur un potentiel conflit mondial - mais aux USA -, oubliant partiellement que le sel du projet résidait aussi et surtout, sur le récit initiatique et adolescent des deux personnages.
Copyright Paramount |
Tonton Bay ayant volontairement rendu les armes depuis un bon moment, la Paramount, décidé à ne pas donner une suite aux aventures solos de Bumblebee (flop injuste au box-office oblige), et un peu échaudé face à la réception encore plus mitigée de Transformers : Rise of the Beasts signé Steven Caple Jr. (qui prépare actuellement le crossover avec la franchise G.I. Joe...), a donc pour la troisième fois en à peine six ans, joué la carte du legacyquel/prequel mais animée cette fois : Transformers : Le Commencement - tout est dans le titre - signé Josh " Toy Story 4 " Cooley.
Esquissé - de loin - dans l'introduction de Bumblebee, le film suit donc les origines des Transformers et, plus directement, celles de l'affrontement séculaire entre les Decepticons et les Autobots, dans une sorte de simili-buddy movie à l'ancienne (mais tout public) au cœur de Cybertron (plus directement son univers souterrain, Iacon City), vissée sur l'amitié appelée à faner - et les mensonges consentis de Sentinel Prime - entre l'impétueux Optimum Prime (Orion Pax) et le plus posé Megatron (D-16), s'inscrivant dans la droite lignée du récent reboot/legacyquel/prequel, lui aussi animé, des Tortues Ninja, mais aussi de l'esprit Amblin qui embaumait merveilleusement Bumblebee (et un peu le premier film de Michael Bay).
Copyright Paramount |
Trompant gentiment la prévisibilité de sa prose (ils vont devenir ennemis jurés et se péter la gueule en IMAX chez tonton Bay, next), à travers une aventure SF qui réinvente un brin ses personnages familiers, pour mieux les façonner tels que nous les connaissons aujourd'hui (sans trop de profondeur pour ne pas perdre trop vite les pluss jeunes), Cooley a le bon ton de mettre l'accent autant sur la mythologie Transformers (dont le lore est ici plus développé, et authentiquement abordé, que dans tous les films précédents) que sur la fraternité vacillante de son tandem titre, quitte à y injecter un semblant de pathos loin d'être désagréable (où à être un peu trop expéditif dans la transformation de Megatron) où à se laisser aller à une noirceur férocement salutaire.
Ajouté à ça une animation joliment épurée et dynamique (fruit d'un solide travail de chez Industrial Light & Magic), des notions d'humanité et de compassion jamais niaises, et un humour plutôt complice, et il n'en faudra pas plus pour faire de cette nouvelle monture robotisée, une excellente surprise.
Jonathan Chevrier