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Box-office US du week-end du 02/08/2024 : Deadpool et Wolverine restent tranquillement en tête

Copyright 2024 Warner Bros. Entertainment Inc.

Pas de surprise, Deadpool & Wolverine conserve son trône de leader ce week-end en se rapprochant des 400M$ à la maison (97M$/395,5M$), devant un Twisters qui continue de grappiller du billet vert (22,6M$/195,5M$), et un Trap qui démarre un peu timidement (15,6M$).


C'était couru d'avance, mais Marvel peut quand-même gentiment se frotter les mains.
Estampillé seul film de 2023 pour un MCU qui balance gentiment au placard sa phase du Multiverse, Deadpool & Wolverine de Shawn Levy casse la baraque même si tous ses secrets sont déjà sur la toile.
Avec 395,5M$ de recettes sur ses propres terres après dix jours d'exploitation - et sur un arc 4230 salles -, le film s'est offert le meilleur démarrage de l'histoire pour un film classé R, mais aussi le huitième meilleur démarrage tout classement confondu, juste derrière Jurassic World (208M$), bien loin de Deadpool premier du nom (132M$) en 2016, et de sa suite en 2018 (125M$); mais également le meilleur démarrage de l'année outre-Atlantique, avec 50M$ de plus que Vice-Versa 2 (155M$).

Grâce à lui, le MCU est officiellement devenu la seule franchise de l'histoire du cinéma à dépasser les 30 milliards de dollars de recettes.
Une arrivée canon qui se note aussi à l'international, puisque le film s'offre un joli ratio de 824M$ sur douze jours.
Le milliard est déjà quasiment assuré, lui dont le budget plafonne à 200M$, alors que Disney aurait dépensé la somme rondelette de 100M$ pour en faire sa promotion - selon le site Variety -, plaçant dès lors son seuil de rentabilité à, au moins, 600M$.
Une formalité déjà remplie...

Sans forcer, il conserve son trône de leader ce week-end devant les deux " grosses " nouveautés à débarquer en salles : le pas vraiment alléchant Harold et le crayon magique de Carlos Saldanha avec Zachary Levi, qui se gamelle mignon avec 6M$ de recettes sur 3325 salles (pour 40M$ de budget, hors campagne promotionnelle), mais surtout Trap, dernier long-métrage en date de M. Night Shyamalan - en salles dès mercredi par chez nous.
Avec un assez bon ratio de 15,6M$ sur ses terres sur un arc de 3181 salles, et un budget avoisinant les 30M$ (hors campagne promotionnelle), le film, qui atteint les 20M$ à l'international en a peine cinq jours, pourrait bien être une bonne affaire pour la Warner, meme si la rentabilité est encore loin.

Copyright 2024 20th Century Studios / © and ™ 2024 MARVEL.

Méchamment redouté, Twisters, reboot/suite du (très) chouette disaster movie des 90s Twister de Jan De Bont, était annoncé comme un petit flop sur ses terres à la vue de son budget costaud : 200M$ hors campagne promotionnelle.
Seulement, les analystes se sont méchamment mis le doigt dans l'œil et ont un peu trop mésestimé le pouvoir attractif de la next big thing d'Hollywood qu'est devenu Glen Powell, puisque le film de Lee Isaac Chung caracole déjà à un joli ratio de 195,5M$ sur 4009 salles, après trois semaines d'exploitation.
Pas mal, lui qui atteint dans le même temps, 274,3M$ à l'international.
Alors certes, le seuil de rentabilité (400M$ minimum) est encore un peu loin, mais c'est une bonne nouvelle pour un projet dont on ne donnait pas cher de la peau il y a encore quelques semaines...

Fort d'un sacré buzz positif malgré des critiques plus que mitigées, Longlegs d'un Osgood Perkins un peu trop pédant en promotion, casse la baraque pour son arrivée en salles.
Avec un joli ratio de 66,9M$ sur 2150 salles après quatre semaines (79,4M$ à l'international), le film s'est payé le meilleur démarrage d'un film horrifique outre-Atlantique, depuis le tacheron La Nonne 2, mais avant tout et surtout le meilleur démarrage de la firme Neon, loin devant les 5,3M$ de Immaculée plus tôt cette année.
Il accroche désormais le Top 6 ever de la firme au B.O. international.
Avec un budget, marketing compris, à moins de 10M$, le film est déjà une sacrée affaire rentable, et il n'est pas exclus qu'il performe tout aussi bien encore quelques semaines.

Il s'en sort évidemment mieux que le pourtant très chouette To The Moon de Greg Berlanti, sorti dans sa foulée, petit bout de comédie romantique old school à la narration bien plus dense qu'elle n'en a l'air.
Porté par le joli tandem Scarlett Johansson/Channing Tatum, le film, au budget costaud de 100M$, hors campagne promotionnelle, démarre timidement avec seulement 20M$ de recettes sur un arc de 420 salles - 37,7M$ à l'international.
Ouch...

Copyright Melinda Sue Gordon/Universal Pictures; Warner Bros. Pictures & Amblin Entertainment

Avec six films au compteur dont deux spin-offs, la franchise Moi, moche et méchant ronronne d'un point de vue qualitatif mais s'avère toujours aussi fédératrice dans les salles obscures.
Avec 290,9
M$ sur ses terres après cinq semaines - sur un arc de 3376 salles -, Moi, moche et méchant 4 s'offre le meilleur démarrage de la franchise sur ses terres, une bonne tête devant Les Minions (115,7M$).
Et à l'international, en attendant une sortie un peu plus globale, la saga se porte tout aussi bien avec un bon ratio de 752,2M$.

S'il a fait un tout petit peu mieux à son arrivée, que ses deux aînés Sans un Bruit (53M$ vs 50,2M$) et Sans un Bruit 2 (47,5M$), définitivement plus défendable d'un point de vue qualitatif - c'est dire le délire -, Sans un Bruit : Jour 1 reste toujours vissé au Top 10 après six semaines d'exploitation, avec un solide ratio de 137,4M$ sur 1039 salles - 258,8M$ à l'international, pour un budget de 67,5M$ déjà rentabilisé.

Au-delà d'être un temps le meilleur démarrage de l'année, loin devant Dune : Deuxième Partie (82,5M$) mais aussi et surtout le plus gros hit de 2024 (aux US comme dans le monde), Vice-Versa 2 de Kelsey Mann a également réussit la prouesse d'être le deuxième meilleur démarrage de l'histoire de la firme à la lampe Pixar, juste derrière Les Indestructibles 2 (182M$), mais aussi le meilleur démarrage à l'international pour un film d'animation américain, juste devant La Reine des Neiges 2 (140M$ vs 135M$).

Et depuis, les records ne cessent de tomber.
Avec 626,8M$ sur ses terres en à peine huit semaines - sur 2615 salles -, et 1,555 milliard de $ à l'international, le film n'a eu aucun mal à rembourser son confortable budget - 200M$ - ni à devenir le plus gros carton de l'année, en attendant le ratio final de l'autre épouvantail de la firme aux grandes oreilles, Deadpool & Wolverine.
Mieux, il est allé chercher sans forcer les 1,243 milliards de $ de recettes globales des Indestructibles 2, et est devenu tranquillement le plus gros succès de l'histoire de la firme à la lampe.

Copyright Paramount Pictures Brasil


De son côté, Bad Boys : Ride or Die qui s'était déjà payé un sacré premier week-end à son arrivée (56M$ sur ses terres - sur 3885 salles -, et un joli ratio de 104,6M$ à l'international), continue sereinement sur sa lancée après huit semaines d'exploitation, lui qui se rapproche tranquillement de la barre symbolique des 200M$ à la maison (192,9M$ sur 437 salles), et se rapproche tranquillement des 400M$ à travers le globe (398,2M$).

Source


1. Deadpool & Wolverine (2) $97,000,000/$395,575,919 (total USA)
2. Twisters (3) $22,650,000/$195,585,650 (total USA)
3. Trap (1) $15,600,000/$15,600,000 (total USA)

4. Moi, moche et méchant 4 (5) $11,250,000/$313,970,170 (total USA)
5. Vice-Versa 2 (8) $6,700,000/$626,862,246 (total USA)
6. Harold et le crayon magique (1) $6,000,000/$6,000,000 (total USA)
7. Longlegs (4) $4,139,999/$66,940,811 (total USA)

8. The Firing Squad (1) $1,600,000/$1,600,000 (total USA)
9. Sans un Bruit : Jour 1 (6) $1,400,000/$137,401,020 (total USA)
10. Bad Boys : Ride or Die (9) $601,000/$192,917,713 (total USA)