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[CRITIQUE] : Les Chevaliers du Zodiaque


Réalisateur : Tomasz Baginski
Acteurs : Mackenyu, Madison Iseman, Sean Bean, Famke Janssen, Nick Stahl, Diego Tinoco, Mark Dacascos,...
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Budget : -
Genre : Aventure, Action, Fantastique.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h52min.

Synopsis :
Seiya, un adolescent au caractère bien trempé, a l'habitude de participer à des combats pour gagner de quoi survivre dans la rue, tout en recherchant sa soeur qui a été enlevée. Durant un combat, il puise involontairement dans des pouvoirs mystiques insoupçonnés et se retrouve propulsé dans un monde où il rencontrera des chevaliers en armure, tirant leur puissance d'un entraînement magique ancestral et Athéna, une déesse réincarnée qui a besoin de sa protection. S'il veut survivre, il devra affronter son destin et tout sacrifier pour prendre la place qui lui revient parmi les Chevaliers du Zodiaque.



Critique :


Comme il faut toujours se rattacher à la moindre bonne nouvelle entourant une catastrophe industrielle annoncée, partons du principe que Les Chevaliers du Zodiaque de Tomasz Baginski n'est pas basé sur une volonté d'adapter stricto sensu du shōnen culte de Masami Kurumada, aussi spectaculaire et entraînant que profondément émouvant.
Voilà, difficile de dire autre chose de plus positif que cela.
Passons au gras du boudin maintenant : le film est plus où moins une version 2.0 en prises de vues réelles de l'immonde série Netflix éponyme de 2019, de loin la pire itération de l'histoire de Saint Seiya.

Comme on ne peut pas transformer du bousin de bousin en or, d'autant que jamais Baginski et ses scénaristes ne cherchent à bousculer les lois de la physique, le long-métrage ressemble à une immense scène d'exposition de deux heures où les personnages crient - littéralement - leurs aspirations et motivations à haute voix entre deux scènes d'action désorganisées et jamais impactantes, et une histoire qui se torchent mignon avec la mythologie originale pour bifurquer vers un délire technologico-magique aux cosplays foireux.

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Plus impardonnable qu'un Dragon Ball Evolution (car lui avait au moins la catastrophe de James Wong comme exemple), porté par une aversion absurde pour la mise en scène de la violence des bastons homériques entre les personnages, préférant catapulter sur le devant de la scène un vilain totalement WTF, tout droit sortie d'un Transformers/tout blockbuster du pauvre ricain (une Famke Janssen en chef d'une organisation paramilitaire qui a utilisé une armure de chevalier, pour développer des combinaisons de puissance cyborg... d'accord); le film se veut comme une itération fermement ancrée dans le réel - et donc totalement absurde vu son pitch - d'un matériau d'origine qui n'a rien de " réaliste ", ici totalement dévitalisé et purgé de sa magie, qui massacre avec gourmandise le personnage de Seiya.

Furieusement sous référence, proto-comic book movie entre X-Men : L'affrontement final (le final le pompe en long, en large et en travers) et Elektra avec un doigt de wuxia, où Sean Bean - qui meurt, évidemment - et Famke Janssen font ce qu'ils peuvent pour sauver les meubles (Mackenyu, fils de la légende Sonny Chiba, n'a ni le talent ni le charisme de son paternel), entre deux courtes rafales d'action récréatives, Les Chevaliers du Zodiaque cuvée 2023 est une incarnation de mauvais choix qui culmine à un sommet de gâchis de temps et d'argent.
Arrête tes conneries Hollywood, vraiment...


Jonathan Chevrier


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