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Box-office US du week-end du 05/07/2022 : Bullet Train file droit en tête du B.O.

Copyright Scott Garfield

Seule grosse sortie du week-end, Bullet Train fonce en tranquillement en tête avec un sympathique ratio (30,1M$ pour 90M$ de budget), devant un Krypto et les super-animaux en petite forme (11,2M$/45,1M$) et un Nope qui se rapproche des 100M$ sur ses terres (8,4M$/97,9M$).


Difficile de dire pour le moment s'il aura suffisamment de puissance pour être rentable sur ses propres terres - 90M$ hors campagne promotionnelle -, mais le nouvel actionner de David Leitch, Bullet Train, démarre pas trop mal puisqu'il prend les commandes du B.O. ce week-end avec 30,1M$, un peu light à la vue de son casting maousse costaud, mais suffisant pour dompter une concurrence assez moindre - même si Bodies Bodies Bodies démarre bien (226,526$ sur 5 salles seulement).

Au coeur d'un été privé de films DC, Krypto et les super-animaux est le seul rappel ou presque - même si le film n'est absolument pas canon - que le Worlds of DC existe un minimum face à un MCU qui ne cesse de glaner du billet vert ses dernières semaines.
Après dix petits jours, le film reste toujours accroché au podium (45,1M$).

Si son arrivée est inférieure à celle de Us en avril 2019 - 71M$ - (mais meilleure que celle de Get Out, qui plafonnait à 33,4M$), Nope, troisième effort de Jordan Peele, s'offre néanmoins le meilleur démarrage pour un film original depuis... Us.
Avec 97,9M$ sur ses trois premières semaines, le film reste tranquillement troisième et devrait garder sa place dans le top 10 jusqu'à la fin de l'été.

Symbole d'un MCU qui décline férocement, Thor : Love and Thunder devait être l'un - si ce n'est LE - plus gros succès de l'été, mais restera un succès moyen, même si celui-ci s'est payé le meilleur démarrage de sa propre franchise, avec pas moins de 316M$ sur ses terres après cinq semaines, et 698,8M$ à l'international sur la même période.
Il fait donc mieux que Thor : Ragnarok mais bien moins que Doctor Strange in The Multivers of Madness - 954,8M$.

Suffisant cela dit pour rester devant toute la concurrence récente, comme Là où chantent les écrevisses qui se paye un meilleur ratio que prévu (64,6M$ sur quatre semaines), l'animé Samouraï Academy qui démarre petit malgré un bel arc de salles (gros gadin à 17,5M$ sur la même période), et Mrs. Harris Goes to Paris, qui glane 8M$ sur 669 salles tout rond, soit cinq fois moins que la concurrence.
 
Sacré performance aussi pour Les Minions 2, qui se paye une carrière en salles certes inférieure à son aîné sortie en juillet 2015, mais tout de même costaud pour cet été ciné.
Avec 334,5M$ sur ses six semaines et 759M$ à l'international sur la même période (et avec une sortie en Chine enfin bookée), le milliard glané par le premier film 
est peut-être pas si loin en fin de parcours, d'autant qu'Universal enchaîne clairement les gros succès sur cet été.

C'était écrit où presque, mais personne n'aurait pensé que Top Gun : Maverick soit 1) aussi divertissant et 2) une suite réussie à une heure où Hollywood dégaine sans trembler une franchisation à outrance souvent détestable.
Avec 662,5M$ après onze semaines, et pas moins de 1,352 milliard de $ à l'international, le film se paye à la fois le meilleur démarrage de la carrière de Tom Cruise, le plus gros succès de la Paramount sur ses terres mais aussi et surtout il signe le meilleur démarrage pour un week-end du Memorial Day depuis... 1999.

Toujours dépassé d'une poignée de dollars par la légende Maverick, Elvis de Baz Luhrmann s'en sort mieux que bien pour son cinquième week-end et reste accroché au Top 10 avec un honnête ratio de 136,5M$.
Pas de quoi faire péter le B.O. comme Bohemian Rhapsody, mais suffisant pour être rentable sur la durée, même avec un faible ratio à l'international - 251,2M$.
Sortie dans sa foulée, Black Phone de Scott Derrickson, porté par une solide hype, se paye une carrière bien au-dessus des espérances vu la concurrence - 85,8M$ sur ses terres, 141,1M$ à l'international.

Habituellement, dès qu'un film Pixar et même plus directement Disney, débarque en salles, c'est la première place assurée qui lui était allouée, même si le film n'était pas affûté pour être un hit.
Quelle déconvenue alors de 
voir Buzz l'Éclair d'Angus MacLane faire moins de recettes que prévue (on parlait de 70-75M$ il y a peu), mais surtout il ne parvient même pas à rester sur le podium avec un ratio pourtant pas si mauvais de 118,1M$ de recettes après huit semaines - 222,6M$ à l'international.
En gros, hors le Covid-19 qui a salement plombé le B.O. du sympathique En Avant, il est le Pixar le moins soutenu en salles depuis... Toy Story premier du nom.
Une petite claque pour Disney, et ce n'est pas tous les jours que cela arrive...

Arrivant à décevoir malgré les maigres attentes à son sujet, Jurassic World : Le monde d'après arrive néanmoins à séduire le public où - au moins - à le ramener en salles, puisqu'il caracole toujours en tête ce week-end avec un joli ratio sur ses terres (371,8M$ sur neuf semaines), mais aussi à l'international (960
M$ sur la même période).


1. Bullet Train (1) $30,125,000/$30,125,000 (total USA)
2. Krypto et les super-animaux (2) $11,200,118/$45,102,000 (total USA)
3. Nope (3) $8,499,945/$97,969,000 (total USA)

4. Thor : Love and Thunder (5) $7,600,000/$316,064,051 (total USA)
5. Les Minions 2 : Il était une fois Gru (6) $7,110,315/$334,578,000 (total USA)
6. Top Gun : Maverick (11) $7,029,756/$662,510,000 (total USA)
7. Là où chantent les écrevisses (4) $5,649,596/$64,623,000 (total USA)

8. Easter Sunday (1) $5,250,000/$5,250,000 (total USA)
9. Elvis (7) $4,000,259/$136,517,000 (total USA)
10. Black Phone (7) $1,460,465/$85,898,000 (total USA)

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