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[FUCKING SERIES] : Umbrella Academy saison 1 : Quand ​X-Men​ rencontre ​Les Orphelins Baudelaire​


(Critique - avec spoilers - de la saison 1)



Quand ​X-Men​ rencontre ​Les Orphelins Baudelaire​ et Netflix y ajoute sa pincée de sel, ça donne The Umbrella Academy. Comme beaucoup de séries Netflix, elle est un peu intemporelle, sans vraiment d’époque. Parce que ce n’est pas réellement ce contexte ordinaire qui compte, ce qui compte ce sont les personnages qui, eux, sont extraordinaires. Ils sont la raison d’être de la série, après tout, la fin du monde passe un peu pour un prétexte et ne commence à nous importer que dans les derniers épisodes.



Parce que ces personnages, comme dans toutes les séries, sont forcément un peu stéréotypés pour que chacun soit représenté (quota oblige) : il y a donc, convenablement, le junkie gay, la star afro-américaine, le beau gosse droit dans ses bottes, le latino impulsif, l’asiatique timide, le jeune intello et la marginale exclue (et pour cause, c’est la seule sans pouvoir extraordinaire). Sauf qu’ici, on ne s’arrête pas du tout à ces personnalités en surface, on va plus loin, et ce dès le deuxième épisode. Ce qui fonctionne vraiment, c’est leur dynamique à tous pour former un groupe, qui se construit au fur et à mesure des épisodes et pas en deux temps trois mouvements. Tous ces personnages bien dérangés mentalement à cause d’une éducation parentale plus que douteuse ne trouvent finalement refuge qu’entre eux, dans un dysfonctionnement qui, alléluia, fonctionne.
A travers la poursuite d’un but commun (sauver le monde, comme tout le monde), l’équipée familiale va en voir des vertes et des pas mûres sur tous les plans.
Mais évidemment, ils ne sont pas seuls sur le coup, et deux zigotos énervés leur en veulent. Ces “méchants” de série sont probablement les plus originaux que vous allez trouver entre le grand accro aux donuts et la tueuse à gages tout le temps furax.


Tout ce petit monde évolue donc dans un scénario plutôt bien ficelé, assez accrocheur même s’il tombe inévitablement dans certains clichés pour plaire à tout le monde. Et ce n’est pas forcément pour nous déplaire.
Fidèle à sa tradition, Netflix ne se prive ni d’une esthétique rétro complètement pop filmée par des plans souvent originaux et malins ni d’une bande originale fantastique qui colle parfaitement aux concentrés d’action, d’émotions et de punchline sarcastiques.
Avis aux super-héros pas très normaux, allez-y !


Eloïse Rocca

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