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[Y-A-QUOI A LA TELE CETTE SEMAINE ?] : #25. Semaine du 2 au 8 décembre



Chaque semaine je fais — pour vous — le tour des programmes TV en extirpant de tout cela une programmation cinématographique autour de trois œuvres.





Semaine du 2 Décembre au 8 Décembre


 

Dimanche 2 Décembre. 
The Revenant de Alejandro Gonzalez Inarritu sur France2.

Dans l’Amérique sauvage, Hugo Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais, Glass refuse de mourir et se voit animé d’un profond désir de vengeance quand son fils est assassiné devant lui. Il entreprend alors un voyage de plus de 300km pour retrouver cet homme…

Le voici, le film ayant permis à DiCaprio d’obtenir l’oscar du meilleur acteur. Bien sûr, on peut se demander si c’était au fond son meilleur rôle, je l’ai moi-même préféré dans d’autres œuvres, mais on ne peut nier la viscéralité avec laquelle il campe son personnage. Au-delà de la performance d’acteur, The Revenant c’est une prouesse technique époustouflante de la part d’un Alejandro Gonzalez Inarritu en état de grâce. Œuvre rugueuse, aussi épique qu’elle est sensorielle, habillée par une musique à la beauté toute majestueuse, The Revenant marque l’esprit. Pour tout avouer, je n’ai vu ce film qu’une fois, lors de sa sortie au cinéma, et pourtant sa force est telle qu’il me revient souvent en tête et me secoue à chaque fois.



Lundi 3 Décembre.
Jurassic Park de Steven Spielberg sur TMC.

Le milliardaire John Hammond a réussi l’impossible, cloné des dinosaures à partir du sang d’un moustique fossilisé. Il s’apprête avec la complicité du docteur Alan Grant, paléontologue et son amie Ellie a ouvrir le plus grand parc à thème du monde. Mais le rêve va vite devenir un cauchemar…

Cette année Spielberg a fait ce qu’on pourrait appeler une 1993. En effet, à quelques mois d’intervalle le cinéaste a sorti le splendide Pentagon Papers avant de réenchanter le blockbusters avec Ready Player One. Deux propositions radicalement différentes, preuve de la versatilité du réalisateur, qui en 1993 sidère la critique avec La Liste de Schindler et envoi un uppercut aux blockbusters avec Jurassic Park. Encore et pour toujours, ce film est un petit chef-d’œuvre, car derrière le défi technologique, Spielberg trouve dans cette histoire tout l’ADN de son cinéma. Parce qu’il a su garder son âme d’enfant, le réalisateur parvient à offrir une vision de rêve avant de laisser infuser son sens du cauchemardesque.

 

Mercredi 5 Décembre. 
Opération Tonnerre de Terence Young sur France4.

Le SPECTRE détourne un avion de l’OTAN transportant deux bombes atomiques. L’organisation réclame une rançon au gouvernement britannique. L'agent secret James Bond est envoyé aux Bahamas à la recherche de Domino, la soeur du commandant Derval, qui pilotait le Vulcan. Celui-ci a en fait été tué et remplacé par un sosie.

On continue ce tour d’horizon de la saga James Bond avec Opération Tonnerre. Une sorte de film somme qui renoue avec l’exotisme de Dr. No, l’aridité de Bons Baisers de Russie et la fantaisie de Goldfinger. Terence Young revient à la mise en scène et apporte son sens du spectacle, il multiplie les idées visuelles, ne cesse d’injecter du mouvement accentué par le montage donnant ainsi un long-métrage coloré, inventif d’une superbe modernité. Le film parvient également à esquisser de très beaux portraits de femme, Domino, bien sûr, mais surtout Fiona Volpe, femme au tempérament bien trempé, dominante, elle égratigne l’ego de l’agent secret en ne tombant pas dans les pièges du séducteur. En bref, Opération Tonnerre s’impose alors comme un véritable film d’aventure, décomplexé, divertissant, rythmé de bout en bout.



Thibaut Ciavarella 

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