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[Y-A-QUOI A LA TELE CETTE SEMAINE ?] : #7. Semaine du 29 juillet au 4 août


Chaque semaine je fais — pour vous — le tour des programmes TV en extirpant de tout cela une programmation cinématographique autour de trois œuvres.

Semaine du 29 Juillet au 4 Aout

Dimanche 29 Juillet.
Rango de Gore Verbinski sur France 4.
Rango est un caméléon domestique peu aventurier, sa vie se trouve chamboulée quand il échoue par hasard dans la petite ville de Poussière, dans l’Ouest sauvage où des créatures venues du désert font régner la terreur. Contre toute attente, Rango s’improvise shérif et se retrouve à affronter des personnages ubuesques.

Sortant de la trilogie Pirates des Caraïbes, Gore Verbinski s’essaye — avec succès — à l’animation. Après s’être réapproprié les codes du film de pirates, le réalisateur se penche sur un autre genre cinématographique, le western. Rango est une parodie décalée et délurée du western spaghetti, le film aime à s’épanouir dans un humour absurde ou les références pop s’accumulent de Star Wars à Apocalypse Now en passant par Las Vegas Parano ou encore la Trilogie du dollar. Mais, le cinéaste à l’intelligence de doter son long-métrage d’un propos pertinent sur des problématiques actuelles, le besoin d’eau qui marche comme un symbole de pétrole qui engrangera de l’argent. Pour Gore Verbinski, Rango est une sorte de galop d’essai avant le souvent conspué — et pourtant sous-estimé — The Lone Ranger.


 
Lundi 30 Juillet. 
Mamma Mia de Phyllida Lloyd sur M6.

Sur l’île grecque Kalokairi, Donna tient un hôtel qui connaît quelques difficultés financières. Mais, l’île va accueillir un grand événement, le mariage de Sophie la fille unique de Donna. En plein préparatif, Sophie découvre que son père pourrait être trois hommes différents ayant fréquenté sa mère peu avant sa grossesse. Elle décide alors de les inviter afin de savoir qui est son père.

Alors que Mamma Mia ! Here we go again est actuellement en salle, il est possible de plonger sans se donner le temps de la réflexion dans le premier volet. Dans cette comédie musicale gorgée de soleil et de tubes d’ABBA règne une dancing queen, Meryl Streep, juvénile, elle illumine le film de par son énergie et nous entraîne sans mal dans cette flamboyance aux reflets résolument kitsch. Bien sûr ce n’est pas du grand cinéma, le scénario est limpide, la force du long métrage de Phyllida Lloyd réside autre part, c’est un peu comme les chansons d’ABBA, leurs mélodies sont instantanées, ce film l’est tout autant. Il est immédiat, sans prétention autre que donner quelques sourires au spectateur et le faire entrer dans un espace temps ou Streep chante et danse en salopette avec ses copines. My my how can I resist you?
 
Mardi 31 Juillet. 
Alexandre de Oliver Stone sur NRJ12.
Ptolémée se souvient de la vie d’Alexandre le Grand. De son enfance à sa mort, le fils du roi Philippe II a connu les guerres, il soumit la Grèce, fonda Alexandrie, s’empara de Babylone il conquit à 32 ans l’un des plus grands empires n’ayant jamais existé.

Après le gargantuesque Gladiator de Ridley Scott, le péplum est à la mode. C’est le moment idéal pour Oliver Stone d’adapter l’histoire d’Alexandre le Grand. Le cinéaste américain est devenu un spécialiste du biopic (The Doors, Nixon, W. l’improbable président ou le récent Snowden), avec Alexandre il renoue avec ses obsessions. La grandeur, la décadence, les conspirations, la paranoïa. Le réalisateur impose dés les premières images un visuel fort, avec de décors richement luxueux et une photographie sublime. Il imbibe la pellicule d’une densité cinématographique assez dingue, le montage, le mixage, les filtres colorés, de ralentis ou encore les flashes mentaux sont tant d’aspects donnant un film complexe.

Il est à noter que le long-métrage a connu en 2014 un Ultimate Cut avec un montage de 3 h 26 qui affine la vision d’Oliver Stone.


Thibaut Ciavarella 


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