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[CHRONIQUE] : Hommage à l'immense Robin Williams



L'inestimable et aimé Robin Williams a été retrouvé sans vie hier soir dans son appartement Californien, du coup la Fucking Team a décidé de lui rendre hommage, à sa manière, dans une chronique spéciale.
Une lettre ouverte - tout comme ce fut le cas récemment avec le sympathique Paul Walker et le précieux Philip Seymour Hoffman - qui pourrait très bien revenir à chaque fois qu'une disparition dans l'univers du septième art nous marque salement.

Prions juste pour qu'on est le moins possible à s'étendre sur le sujet...




" Cher et regretté Robin,

Nous sommes le 12 aout 2014 et des centaines de millions de cinéphiles sont inconsolables et en deuil.
Même le soleil n'a pas eu le cœur a osé pointer le bout de son nez, sous l'effet de ce choc considérable.

Oui, l'immense Robin Williams a disparu, et plus qu'un acteur qui aura su émerveiller avec malice notre enfance, plus qu'une légende à l'énergie et à l'humour inépuisable, c'est presque comme un membre de notre propre famille qui s'en est aller jouer les trublions sur la scène bénie du paradis, aux côtés de Laurel et Hardy, Charlie Chaplin ou encore Buster Keaton.

Un papy, un papa, un tonton de fiction rêvé qui par la simple force de son sourire, faisait apparaître l'éclaircit après la pluie.



Il m'est très rare de pleurer pour un décès qui ne me touche pas personnellement et pourtant, force est d'admettre que mon cœur en avait tellement gros sur la patate en écrivant ses lignes, que plus d'une larmes sont venues perler sur mes joues sans même que je ne puisse avoir la force ni même la volonté de les retenir.

Robin, tu étais un peu comme l'un des héros de mon enfance, une sorte de nounou sur VHS qui, une fois insérée dans le magnétoscope, me faisait me tenir tranquille mais surtout rêver à un monde meilleur, à coups d'histoires toutes plus folles les unes que les autres.

De Hook à Mrs Doubtfire en passant par Jack, Jumanji, Flubber ou encore Aladdin (tu étais la voix originale du Génie, une évidence), tu auras su faire naitre en moi - comme peu d'autres - la passion indéfectible qui me fait tant vibrer pour le septième art, et qui a fait le cinéphile endurcis que je suis aujourd'hui.

Dire que ta perte est immense pour toute notre génération - et les autres bien entendu - est un doux euphémisme même si tu étais déjà douloureusement plus absent de nos écrans ces dernières années, la faute à tes addictions certes (l'alcool et la drogue) mais surtout à Hollywood la putain, boycottant honteusement ses étoiles lorsqu'elles ne brillent plus suffisamment au sein du sacro saint box-office.
Dire que tous tes sombres penchants sont en partie le fruit de ta relation houleuse et compliquée avec l'industrie ne serait d'ailleurs pas une accusation vide de sens. 


" Peu importe ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde." Professeur Keating, Le Cercle des Poètes Disparus.


Reste que, quoi qu'on en dise sur ta personne, peu peuvent se targuer d'avoir autant ému et fait rire les spectateurs, par le biais d'une carrière alignant un nombre indécent de péloches cultes.

Good Morning Vietnam, Le Cercle des Poètes Disparus, L'Eveil, The Fisher King, Hook, Toys, Aladdin, Mrs Doubtfire, Jumanji, Jack, Flubber, Will Hunting (pour lequel tu auras reçu un oscar mérité du meilleur acteur dans un second-rôle), Docteur Patch, Au-Delà de nos Rêves, Photo Obsession, Insomnia, Final Cut, la trilogie Une Nuit au Musée ou encore Le Majordome...

Je n'arrive pas encore à me faire à l'idée que tu nous ais quitté hier soir, victime de tes pêchés dans un combat presque perdu d'avance, tout comme le regretté Philip Seymour Hoffman il n'y a pas si longtemps que cela.
Ton attaché de presse aurait même assuré que tu souffrais ces derniers temps d'une sévère dépression, issue presque prévisible de tout clown talentueux mais fragile, un jour ou l'autre.

Ton adieu sur pellicule prendra donc les traits de la dramédie The Angriest Man in Brooklyn (avec également Mila Kunis et Peter Dinklage), du nouveau délire des Monty Python Absolutely Anything, mais surtout du troisième Une Nuit au Musée - en salles d'ici février prochain -, ou encore de la sitcom The Crazy Ones, méchamment boudée par le public outre-Atlantique et qui ne connaitra pas plus d'une vingtaine d'épisodes, comme si l'industrie et le public s'étaient déjà faussement mis en tête de te faire quitter, à l'avance, nos existences.



Dorénavant, je regarderais mes classiques avec un putain de pincement au cœur incurable, conscient que l'on a irrémédiablement perdu l'un des plus doux, extraordinaire et désopilant comique que le cinéma ricain - et même mondial - n'est jamais connu.

Un génie capable de nous faire passer des rires aux larmes en un simple regard, et de rendre notre monde un brin meilleur par la force de ses incarnations.

Ô Capitaine, mon capitaine, te voilà définitivement parti rejoindre tous les poètes disparus du pays imaginaire, et cette fois malheureusement, un 5 ou un 8 ne te délivreras pas.

Pour te célébrer, nous continuerons à danser avec nos aspirateurs comme Mrs Doubtfire, nous continuerons à imaginer de la nourriture pour qu'elle apparaisse comme Peter Pan, et nous risquerons encore notre peau dans de folles parties de Jumanji.

" Si nous étions tous immortels, imaginez la note de parking ! " Robin Williams

Vayas con Dios papy, on t'aime tous, tu resteras à jamais dans nos cœurs et tes films dans nos mémoires.

Ici au sein de la Fucking Team, nous ne t'oublierons pas car un héros, un vrai, ça ne meurt jamais.


Jonathan Chevrier "











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